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Explication de texte suite à l'interview de Lambert dans l'Ouest France cette semaine... / Ailleurs dans la presse : GDE à Limay / DOSSIER DE NONANT-LE-PIN, QUI SOUTIENT QUOI ?...

à la suite de l'article de presse : 1 350 JOURS, C'EST LONG POUR UNE GESTATION !... et VOUS AVEZ DIT EXPERTISE PAR LE NOUVEAU PREFET !...

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Dans l'Ouest France ce mercredi (26/09) :






Extrait de la fin de l'article avec l'interview de Lambert (cliquer l'extrait pour agrandir) :











EXPLICATION DE TEXTE

Interviewé par le thuriféraire rédac-chef de Ouest-France de Grandmaison, Lambert remonte sur son Olympe d’où il disserte sur le pauvre monde et les contestants du Conseil Général de l’Orne.

« Chacun choisit sa manière de travailler au service de l’Orne et des Ornais selon son éducation, son élégance…. Et le souci de son utilité au regard exclusif de l’intérêt général… l’histoire jugera ce que nous laissons derrière nous, je ne crains pas son verdict ».


De qui est cette phrase bien sentie ?... Pas de Napoléon puisqu’il ignorait tout de l’Orne et des Ornais… Non elle est d’Alain LAMBERT, le Contorsionniste - Président du Conseil Général de l’Orne, puisque Conseiller Général du Canton de Putanges et Conseiller municipal de St Céneri le Gérei…. Le Grand écart…

Analysons son discours au regard de ses actes :

  • « chacun choisit sa manière de travailler au service de l’Orne et des Ornais » Ha bien sûr, les prébendes, cadeaux et soutiens divers à la SEP et WICONNECT les sociétés de la famille de votre proche Alain PELLERAY, étaient aussi… au service d’une famille ornaise, mais, que je sache, la famille PELLERAY, ce n’est pas toute l’Orne. Et puis, votre propre fille embauchée au Conseil Général, c’est une autre ornaise, et son mari, bénéficiaire de la plateforme informatique, ce sont des Ornais, et cette dame employée au Conseil Général à un poste qui avait été supprimé, c’est une autre Ornaise… Vous êtes sélectif dans votre dévouement aux Ornais…
  • « et le souci de son utilité au regard exclusif de l’intérêt général » renvoi au chapitre précédent, vous voudriez avoir raison, mais excusez notre impertinence : la somme de quelques intérêts particuliers ci-dessus ne fait pas l’intérêt général. Quant au soutien à l’industriel-voyou Claude DAUPHIN administrateur de GDE la société contrevenante qui projette de s’installer à Nonant le Pin… c’est aux antipodes de l’intérêt soit disant général que vous professez ?...
  • « l’histoire jugera ce que nous laissons derrière nous, je ne crains pas son verdict »

    Soyez tranquille, cher Monsieur LAMBERT fidèle à sa tradition, l’histoire ne retiendra que les personnages qui auront brillé par leur science, leur dévouement ou leur talent ; qu’avez-vous de tout cela ?...

    Ministricule puis traître à vos engagements politiques, puis nomade en quête de siège à pourvoir, la seule œuvre qui risque de marquer indélébilement votre passage, c’est cette saignée monstrueuse faite dans une Terre d’excellence que vous prétendez défendre ; au bénéfice exclusif d’une entreprise délinquante aux dirigeants sulfureux, j’ai nommé la Société Guy Dauphin Environnement et son administrateur Claude DAUPHIN, mis en cause pour fraude à l’embargo, exportation de matières dangereuses, transfert de déchets ayant occasionné la mort de 21 personnes en Côte d’Ivoire et dont la société est mise en cause dans un empoisonnement au Pérou. Ce même Claude DAUPHIN rédacteur du « Guide vraiment pratique des paradis fiscaux » cela n’interpelle pas l’ancien ministre du budget que vous fûtes.


Quant à la fronde que vous subissez, au sein du Conseil Général, n’est-elle est plutôt liée aux prises de positions ambigües évoquées ci-dessus qu’à une cabale d’opportunistes voulant la peau du Calife.
Mais au fait, souvenez vous en 1980 de la cabale que deux Isnogouds, jeunes loups de la politique menaient contre le président du Conseil Général d’alors Hubert d’ANDIGNE comment se nommaient-ils ? Jean Claude LENOIR et,… et,… et… Alain LAMBERT.

Enfin, puisque je crains que vous n’ayez pas les honneurs nationaux que vous méritez, les fils de bouifs que nous sommes, et comme nous des millions d’autres ; partis de rien ; nous finirons pas grand-chose…

Imaginez qu’une trace de votre passage doive vous survivre, craignez que ce soit dans la mémoire et le cœur des riverains de Nonant le Pin…



:. René HAMEL

 




Il n’y a pas que la DRIRE Basse Normandie qui souffre de cécité lorsqu’il s’agi de contrôler GDE...







Cliquer l'article pour l'agrandir


































 






DOSSIER DE NONANT-LE-PIN, QUI SOUTIENT QUOI ?...

LE 13 SEPTEMBRE 2012

1 350 jours, c’est long pour une gestation !...


C’est le temps qu’il aura fallu pour que M. le Procureur de la République du Tribunal d’Instance de Caen se décide à mettre en examen GDE pour les dépôts illégaux de déchets interdits et dangereux dans le Calvados. Le Parquet s’empresse de préciser : « qu’une partie des faits est prescrite »

Pendant ce temps :

  • GDE a obtenu l’annulation de l’arrêté préfectoral de refus du Projet GDE de Nonant-le-Pin.
  • GDE a commencé les travaux de réalisation de la décharge du Plessis.
  • M. Lambert a fait exécuter en urgence par ses services l’étude de l’aménagement routier au droit du site du Plessis.
  • Le Conseil Général de l’Orne, maître d’ouvrage, a commandé à Eurovia la création en urgence de cet aménagement du Plessis, la même urgence a conduit à l’aménagement du carrefour à feux de Sées au droit de l’entreprise SEP valorisation de la Famille PELLERAY & CO.
  • Toujours en urgence, le Conseil Général fait instruire la suppression du passage à niveau de Nonant, alors que l’accidentologie du site n’est pas à mettre en cause.
  • Pelleray Alain, toujours, l’âme damnée de Lambert, a pu faire pression près des élus au CODERST pour la validation du dossier.
  • La DREAL a pu faire classer deux sites de dépôts illégaux dans le Calvados : Fontenay-le-Pesnel et Soumont-St-Quentin dans la base BASOL (inventaire des sites potentiellement pollués) sans contraindre Guy Dauphin Environnement à dépolluer ces sites et en confiant à l’entreprise le soin d’évaluer le « coût-avantage de la dépollution des sites ». Cela revient à autoriser le condamné à choisir sa peine… Alors que ce sont les mêmes déchets que ceux de Versainville, déposés par le même GDE, de ces déchets dont la DRIRE reconnaissait leur charge chimique en son temps...
Pourquoi deux mesures différentes. GDE est riche, très riche, la holding ECORE qui « abrite » GDE achète à tour de bras : entreprises de ferraille, terrains agricoles via une société à la dénomination insultante pour les habitants de Nonant-le-Pin : IRON HORSE France dont la présidente n’est autre que la Maman de Claude Dauphin vénérable aïeule de 83 ans, un bel âge pour entreprendre une carrière de gestionnaire de biens…
Cette société IRON HORSE France tente d’acheter une propriété de 176 ha à Fontenay-le-Marmion, ferme céréalière avec 4 ha de serres de maraîchage, des fruitiers, avec 60 ha de plus en location… Dans quel but ? La réponse est peut être plus loin.


Au tableau des zélateurs et supporters du dossier :

  • KOSCIUSKO MORIZET  Ministre qui n’a pas voulu faire appel du jugement
  • LAMBERT Président du Conseil Général
  • PELLERAY son ex-chef de Cabinet actionnaire d’une société de déchets qui travaille avec GDE
  • BIGOT le Conseiller Général du Canton du Merlerault
  • QUEUDEVILLE le Maire de Nonant-le-Pin qui s’était fait élire sur l’opposition au site
  • La FDSEA de l’Orne et son Président Olivier BOREL
  • CAVEY éleveur de chevaux à Nonant qui soutient ce dossier mortifère pour la filière qu’il prétend représenter
  • L’Association  « un avenir pour Nonant » dont l’objet est évident : « défendre le projet GDE de stockage de rebuts de broyage automobile ferreux et non ferreux sur la commune de Nonant-Le-Pin »
  • RUAULT qui a vendu son terrain à GDE
  • JULIENNE Président du GAET qui a vendu 60 ha contigus au site GDE du Plessis
  • HOSTE l’agri-manager de Bourguébus, propriétaire de haras, stockeur, à l’occasion, de déchets et éleveur bovin, ami de GDE qui a des chevaux en pâture au golf des grandes bruyères à Nonant, golf acquis l’année dernière par GDE


Ces trois derniers pêchent dans l’étang du golf, ripaillent au bord de celui ci et vont chasser le canard et le chevreuil en compagnie de Jean Paul SAISON administrateur de GDE…


A ce tableau devront nous y ajouter la DREAL de Basse-Normandie tant leur défense du dossier est patente, notoirement celle de Monsieur Jean DELMONT Directeur du Service des Risques Technologiques et Naturels. Lorsqu’il était responsable des sols et sous sols à la DRIRE, au nom de la subdivision d’Alençon, il a signé un « avis de l’autorité » qui brosse un tableau du projet digne des « bisounours ». Le même Jean DELMONT qui a nié un temps la réalité des dépôts de GDE dans la nature, nous n’osons croire que ce puisse être encore le même qui aura piloté l’inscription des sites à la base BASOL en laissant GDE décider du sort de la dépollution ; tout porte à le croire, il avait préconisé de confier à GDE la maîtrise de la dépollution de Versainville.

Qui commande dans ce dossier : la DREAL, le Préfet, ou bien GDE ? Qui contrôle : l’autorité de l’Etat ou le pollueur ? Qui décide : le gendarme ou le voleur…

Malheureusement ces attitudes se reproduisent souvent : affaire de Montchanin, de Thémeroil, LCB, (Saône-et-Loire, n’est-ce pas Monsieur le Directeur Régional de la DREAL, qui connaissez ce département puisque vous y étiez DRIRE), Edifi, Edisud (Gironde) sites où la faillite des services de contrôle de l’Etat a conduit à des pollutions et pour les derniers à des poursuites judiciaires mettant même en cause ces agents.


Messieurs ci-dessus nommés, vous nous trouvez iconoclastes, et procureurs en diable, nous sommes seulement pétris d’interrogations, si vous nous pensez diffamateurs, et si le cœur vous en dit, rendez-vous au prétoire. Pourrait-il être le lieu d’échange de nos interrogations contre vos certitudes puisque depuis trois années, notamment vous, la DREAL, ne répondez plus à nos questionnements.

Nous ne vous donnerons pas quitus de votre soutien à ces industriels multi-contrevenants, délinquants, inexpérimentés aux pratiques de voyous ; a y regarder de près : Versainville, Fontenay-le-Pesnel, Fontenay-le-Marmion, May-sur-Orne, Soumont-st-Quentin valent bien Palerme...

Quel est le sens profond de votre engagement à leurs côtés ?...



Pour l'OREEAT, René HAMEL




VOUS AVEZ DIT EXPERTISE PAR LE NOUVEAU PREFET !...

Le Député Yves Goasdoué revenu de son rendez-vous avec Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, se déclare satisfait de l’écoute de la Ministre qui va confier « au nouveau Préfet une mission d’expertise » du dossier GDE de Nonant le Pin.


Qu’attendre de cette expertise si elle est menée par les mêmes services de l’Etat ?

-    Ces services qui ont instruit le dossier de Nonant le Pin, et l’ont validé.
 
-    Ceux là même qui, chargés du contrôle de GDE à Rocquancourt ont toujours apporté à l’industriel les moyens de l’administration pour régulariser ses activités contrevenantes.
 
-    Les mêmes services de l’Etat qui à Salaise sur Sanne (Isère), sur le méga broyeur GDE  contrôlaient l’activité de l’entreprise ont fait prendre au sous Préfet de l’Isère un acte administratif autorisant GDE à rejeter dans l’atmosphère dioxines et furanes (comme un incinérateur) alors même que les broyeurs ne sont pas référencés dans la nomenclature des installations de combustion thermique (voir les sites internet VIVRE et Sauvons Notre Futur).
 
-    Ceux là qui à LIMAY (autre méga-broyeur GDE) assurent que l’exploitation est « globalement » conforme, alors que les riverains ne peuvent plus ouvrir une fenêtre ni profiter de l’extérieur, ni jardiner depuis cinq ans date de l’ouverture du site (voir les sites internet ARPAL et blog de la Mairie de LIMAY).

-    Ceux là même qui à LIMAY encore, suite à un incendie, le 28 août 2012 déclarent péremptoirement, avant de se rendre sur le site pour enquêter : « d’après les premiers éléments, il semble que les procédures ont été respectées » alors que l’incendie s’est propagé dans des véhicules sensés être « dépollués », en attente de broyage.

-    Ceux là qui, instruits par l’incendie des RB de l’atelier de flottation de Rocquancourt font aujourd’hui silence sur le fait même que ces RB sont du même type que ceux qui pourraient venir à Nonant le Pin et qui valident le caractère « non comburant » claironné par GDE via le Cabinet 2N Environnement, rédacteur du dossier de demande.

-    Ceux là qui à Rocquancourt constatant le dépassement des plages d’activité autorisées font prendre par arrêté préfectoral complémentaire un élargissement des horaires (voir site internet
AREU).

-    Ceux là qui constatant un large dépassement des tonnages autorisés font prendre au Préfet un arrêté d’extension d’activité.

-    Ceux là qui constatant l’importation de RB hors département mènent une instruction accélérée pour que le Préfet prenne un arrêté augmentant les volumes de traitement par flottation permettant de « relocaliser » les déchets.

-    Ceux qui via les CLIS de Rocquancourt et de Cauvicourt n’ont pas noté la discordance entre les tonnages de production de RB et leur traitement. Résultat : les dépôts de déchets illégaux de Versainville, Soumont St Quentin, Fontenay le Pesnel…. Et ceux à découvrir

-    Ceux là qui malgré nos courriers et nos appels à la Section sols et sous sols de la DRIRE, n’ont pas répondu concernant le dépôt illégal de 50.000 tonnes à Versainville (voir site OREEAT).

-    Ceux là qui répondent aux élus et à la Presse, comme à Limay, que « d’après eux », tout est conforme à Versainville…

-    Ceux là qu’il aura fallu mettre face à leurs contradictions en creusant en leur présence le sol de ce parking pour qu’ils admettent un « dysfonctionnement » (voir OREEAT et mots-clés « DREAL, Versainville »).

-    Ceux là qui confient à GDE la maîtrise d’œuvre du retrait des déchets illégaux…

-    Ceux là qui, informés des dépôts illégaux de déchets verts dans le Calvados, dont certains chez « l’ami personnel» de Jean-Paul SAISON (alors PDG de GDE Rocquancourt). Ce même agriculteur est responsable FNSEA du Calvados (la DRIRE ne mène aucune instruction).

-    Ceux là qui n’informent pas le Préfet de la cession du site pollué de Versainville autorisant de facto la vente par le Propriétaire à une société suisse, qui le revend aussitôt à GDE sans audit préalable, en déni du droit.

-    Ceux là qui n’ont pas vu que la majeure partie de ces déchets vient de sites étrangers au département ce qui contrevient au Code de l’Environnement…

-    Ceux là qui regroupés au sein de la DREAL font classer les sites de Fontenay le Pesnel et de Soumont St Quentin (14) aux bases BASOL sans dépollution alors que ce sont les mêmes déchets qu’à Versainville déposés par le même opérateur, dans les mêmes temps, provenant des mêmes sites, malgré le résultat des analyses effectuées par leurs soins à Versainville dans le massif de déchets qui caractérisaient ceux-ci comme non inertes, et pollués donc interdits dans ce type d’installation…

-    Ceux là qui confient à l'entreprise pollueuse l'évaluation du coût-avantage du maintien des déchets en place (
BASOL).

-    Ceux là qui agréent le dossier de demande de Nonant le Pin qui caractérise le sous sol comme « constitué de marnes argileuses imperméables » alors que la réalité est toute autre...

-    Ceux là qui instructeurs du même dossier d’étude fournie par le pétitionnaire n’ont pas noté que le seul haras du Pin référencé comme haras de proximité était un mensonge flagrant...

-    Ceux là qui ont validé l’étude d’impact, dans laquelle : aucun volet d’incidence de l’installation sur la dynamique et l’importance de la filière équine ; aucune évocation du pôle d’excellence rurale pourtant à l’étude à ce moment de la procédure rendait la procédure caduque…

-    Ceux là qui ne se sont jamais interrogés sur les capacités de GDE à traiter de façon expérimentale ces déchets, sans compétences techniques…

-    Ceux là qui ont pleinement admis que ces déchets étaient conformes au Code de l’Environnement qui organise les plans départementaux de traitement des déchets qui préconise un traitement de proximité…

-    Ceux là qui, malgré la réticence des autorités sanitaires, ont rédigé pour le Préfet l’arrêt d’autorisation…

-    Ceux là qui, à aucun moment, n’ont retenu que les déchets postulants à Nonant le Pin seraient comme à Versainville de même nature, auraient le même fond chimique (au vu du résultat des analyses effectuées par leurs soins à Versainville dans le massif de déchets qui caractérisaient ceux-ci comme non inertes, et pollués donc interdits dans ce type d’installation).

-    Ceux là qui, informés par un industriel désirant s’installer en Normandie pour valoriser les refus de broyage, ont délibérément contrarié le dossier priorisant l’enfouissement au détriment d’une valorisation thermique de ces refus de broyage.

-    Les services départementaux qui ont avalisé le caractère non pérenne du ruisseau traversant le site, niant la zone humide et le caractère piscicole de ce ruisseau.

-    La FNSEA de l’Orne siégeant au CODERST et donnant un avis favorable aurait elle pu être sensible à une demande du responsable FNSEA du Calvados, grand ami de Jean Paul Saison, qui recevait illégalement déchets verts que collectait GDE, et boues de STEP non traitées.

Il y a une raison à toutes ces inquiétudes, le Préfet de l’Orne a envoyé semaine dernière les agents de la DREAL et les services de l’eau qui n’ont rien trouvé à redire au chantier, alors que le sous-sol n’est pas conforme aux évaluations contenues dans le dossier d’enquête et qu’une zone humide a été comblée et le ruisseau déplacé et busé sans demande préalable…
 

Oui, les Préfets successifs ont eu raison dès le début de s’interroger sur le bien fondé de l’autorisation d’une telle activité dans un tel endroit, pour traiter ce mauvais produit par un mauvais opérateur qui serait en même temps producteur de ces déchets, transporteur de ces déchets, traiteur de ces déchets et auto-contrôleur de son activité.

 
Oui, les Elus et responsables politiques nationaux, régionaux et Départementaux ont raison de craindre pour l’avenir de cette région d’excellence. Oui, Madame la Ministre Delphine BATHO, vous vous honoreriez à défaire ce qu’à « accompagné » votre prédécesseur Madame KOSCIUSKO MORIZET en refusant de faire appel.

Oui, ce dossier fut porté par des politiques de la droite au pouvoir, oui, nous pouvons attendre que cette monstruosité soit corrigée par le Gouvernement en place

Il faudra encore et encore s’interroger sur le soutien d’autres Elus : LAMBERT (Président du Conseil Général), QUEUDEVILLE (maire de Nonant le Pin qui s’était fait élire contre le projet), BIGOT (Conseiller Général du Canton du Merlerault) qui ont apporté leur soutien. Nous continuons à y voir l’influence directe d’Alain PELLERAY (ex Directeur de Cabinet d’Alain LAMBERT), ce monsieur possède depuis sa création des actions dans une société familiale de traitement des déchets la SEP dont le site est à 8 kms de Nonant le Pin. Nous savons qu’il exerce, depuis le début une pression très vive sur les politiques…

Quels sont les intérêts de ces élus ?... LAMBERT continue à clamer qu’il a fait plus que tout le monde pour la filière équine dans l’Orne… nous avons peine à comprendre si c’est pour ou contre cette filière qu’il est intervenu, le cas particulier de Nonant serait alors un fâcheux contre exemple ?...

Cet Alain Lambert qui donne son accord pour le projet Nonant le Pin en le déclarant conforme au Plan Départemental des déchets, ce que réfute le Tribunal Administratif de Caen (voir
OREEAT).

Enfin comment un tribunal administratif a pu donner cette autorisation, en marge de ses compétences habituelles, de quels experts se sont ils entourés pour prendre leur décision ?... À moins qu’en plus d’être juristes ils soient techniciens et ingénieurs dans les secteurs des déchets, de l’eau, de la santé, de l’aménagement du territoire pour pouvoir juger de la validité de cette activité, sur quels critères techniques, scientifiques et économiques…

Pourquoi ont-ils admis en droit le recours de la commune et rejeté celui des associations…

Faut-il y voir l’actualisation de la maxime de La Fontaine dans "les animaux malades de la peste" : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Il faut admettre que DRIRE, qui signifie Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’environnement, l’environnement cette chose minuscule en regard de l’industrie. Faut il y voir la volonté de prioriser l’Industrie et de traiter l’environnement en éternel parent pauvre…

Une telle conjonction : politique, justice, DREAL a « accouché » d’un monstre. Nous n’osons imaginer que d’autres raisons aient pu présider aux décisions des uns et des autres…

Nous combattrons ce monstre, non, la messe n’est pas dite, Nonant Environnement n’a pu faire valoir à Caen ses arguments de fond. Heureusement (contrairement aux dires de certains), les voies de recours ne sont pas épuisées :

 
-    appel à la Cour Administrative d’appel à Nantes
-    Cour Européenne de Justice

Qui sauront dire le droit !...



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Commentaires

GDE Nonant le Pin par dupuisophie@yahoo.fr le Lundi 17/09/2012 à 12:42

Le 17.09.2012

Merci encore Monsieur HAMEL.
Meilleures salutations
Mme S. DUPUIS


par Magali Diennet le Dimanche 07/10/2012 à 06:52

Monsieur Hamel, vous avez toute mon admiration !
notre pauvre monde a besoin de beaucoup de gens comme vous...



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