La Ferrière Béchet le 25 octobre 2012
Monsieur Alain LAMBERT
27, Boulevard de Strasbourg
BP 526
61017 ALENCON cedex
Par recommandé avec accusé de réception
M. Le Président du Conseil Général de l'Orne,
Lors de la réunion plénière du conseil général de l'Orne le 28 septembre, vous avez déclaré n'avoir eu connaissance du dossier GDE de Nonant le Pin qu'en 2009 (voir verbatim ci-après), vous affirmez à 18 min et 33 sec du verbatim de la réunion : « je n’ai pas eu à connaître de ce dossier avant 2009 ». Confirmé à la 21ème min et 06 sec : « moi, je n’avais même pas le souvenir que ce projet était dans le PEDMA ».
Il est dit plus loin (21 min 18 s du même verbatim) : « l’avis sur ce dossier à été instruit par notre maison dans les conditions habituelles et je n’ai pas eu pour ma part à y intervenir et il est vrai que ma signature figure sur le document ».
Vous disiez à la cantonade diligenter une enquête pour savoir qui avait rédigé ce document puisque vous n'avez « pas eu à connaître de ce dossier avant 2009 ».
Nous allons tenter de vous aider :
- Le document ci-dessous est l'original transmis par le tribunal administratif aux avocats qui défendent les intérêts des riverains. Vous n'en contesterez pas son authenticité.
- Un autre document non daté (date vraisemblablement masquée par un post-it manuscrit avec la mention "Mr Fouillaud", un numéro de téléphone et une griffe), toujours transmis par les avocats par fax dans le cadre de la procédure et portant le numéro 19, et visé par le greffe central du tribunal administratif de Caen en date du 3 mars 2010, nous interpelle. Ce document n'a pas exactement la même mise en page, en effet à la page 2 l'interligne avant le dernier paragraphe n'est pas le même. Ce document est pourtant signé lui aussi "Alain Lambert".
Qui a rédigé le post-it manuscrit destiné à M. Fouillaud, le porteur du projet GDE ?
Qui a mis sa griffe en bas de ce post-it ?
Il se pourrait que ce document fut envoyé à M. Fouillaud probablement pour avis avant mouture définitive.
M. Le Président du Conseil Général, vous devez avoir parmi vos relations un graphologue qui identifiera sans peine et l'écriture et la griffe ci-dessous.
Nous gageons que l'enquête que vous avez déclaré vouloir mener éclairera notre lanterne, celles de vos amis conseillers généraux, et celles de vos administrés.
Nous restons à votre disposition pour d'autres décodages...
CANAL+ - La Nouvelle Edition du 30 octobre 2012
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MARIANNE - semaine du 17 au 23 novembre 2012
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Ci dessous retranscription de la lettre adressée par recommandé avec accusé de réception à M. LAMBERT suite aux propos tenus lors de la séance plénière du Conseil Général de l'Orne du 28 septembre ou nos rédacteurs sont ouvertements accusés de mensonges et difflamation.
Le verbatim de cette séance plénière : oreeat.viabloga.com/files//verbatim_sceance_pleniaire_conseil_general_orne_GDE_CG61_28_09_2012.mp3
La Ferrière Béchet le 25 octobre 2012
Hôtel du Département
27, Boulevard de Strasbourg
BP 526
61017 ALENCON cedex
Par recommandé avec accusé de réception
Auriez-vous un trou de mémoire concernant la signature de ce document, vous affirmez à 18 min et 33 sec du verbatim de la réunion : « je n’ai pas eu à connaître de ce dossier avant 2009 ». Confirmé à la 21ème min et 06 sec : « moi, je n’avais même pas le souvenir que ce projet était dans le PEDMA » par contre, vous confirmez (22min 6sec) : « à compter de 2009, j’ai été saisi du dossier, je m’en suis occupé moi-même, je revendique tous les écrits qui ont été publiés puisque je les ai rédigés moi-même et je les ai signés ».
A défaut de trou de mémoire, ou de mensonge délibéré et à l’analyse de vos affirmations, peut-on envisager un autre scenario : se pourrait-il que ce soit vos services qui puissent avoir rédigé le document. Il est courant que dans les grandes administrations une signature automatique soit déléguée à des membres du cabinet, puisqu’il est dit plus loin (21 min 18 s du même) : « l’avis sur ce dossier à été instruit par notre maison dans les conditions habituelles et je n’ai pas eu pour ma part à y intervenir et il est vrai que ma signature figure sur le document ».
Pouvons-nous en déduire que ce pourrait être une délégation de signature qui aurait été accordé au Cabinet du Président ? Nous posons la question : si ce n’est vous Alain LAMBERT qui avez signé, qui peut naturellement avoir délégation de signature du Président du Conseil Général de l’Orne. En pratique courante, ce pourrait-il être votre Chef de Cabinet ou votre Directeur ? Il nous semble que les délégations pour les documents importants puissent être signées par un de vos vice-présidents.
Pouvons-nous craindre, dès lors, que ce puisse être votre directeur de Cabinet Alain Pelleray en poste depuis 2000 au Conseil Général ? Ce serait dommageable dans la mesure où ce monsieur était actionnaire d’une société de déchets qui a des partenariats avec l’entreprise GDE. Nous savons qu’il est un ardent supporter de GDE (voir OREEAT). Pourrait-on y voir dans ce cas un conflit d’intérêt, d’autant que sur d’autres dossiers déjà nous avions noté le positionnement hasardeux de ce Directeur de Cabinet, actionnaire de la SEP et de SEP VALORISATION ? Ce serait fâcheux pour la crédibilité de l’exécutif et la vôtre en particulier.
Enfin, concernant nos interrogations sur vos rôles respectifs, vous, Alain LAMBERT et votre Directeur de Cabinet d’alors, nous reprenons le verbatim de votre intervention à 26 min et 54 sec, qui, après nous avoir qualifiés à plusieurs reprises de « calomniateur et menteur patenté », vous pouvez affirmer : « tout çà pour vous dire que ma nature ne me permet pas de reculer d’un pouce devant la calomnie et le mensonge ».
Nous vous répondons : Monsieur le Président du Conseil Général de l’Orne, la diffamation et la calomnie tombent sous le coup de la loi. Si vous jugez que nos allégations sont infondées elles sont donc pénalisables, pas nos questionnements qui eux ne cherchent qu’à comprendre, donc nullement attentatoires au vu de la loi.
Nous ne sommes plus membre de Nonant Environnement depuis un an, et le temps qu’on ne nous chassera pas des manifestations, nous ferons valoir notre droit constitutionnel à manifester au même titre que tous les participants à ces évènements. La légitimité des deux associations contestant le projet, ne peut être grevée d’aucune restriction ni dévalorisation liée à notre participation sauf dans votre esprit et au gré de l’opportunité de vos humeurs du moment.
Ce document 1 qui relève que le dossier GDE est compatible au plan départemental du traitement des déchets de l'Orne est non avenu (voir document 2 page 32 du PEDMA). Ce projet est 100% privé avec 90.000 tonnes de RBA produits par l’entreprise, ces déchets étant justement exclus de votre prérogative d’avis (lire document 2), GDE ne collecte pas 60.000 tonnes de DIB dans l’espace du Plan, mais moins de 10.000 tonnes.
Document 1 – Lettre du Conseil Général signée de M. LAMBERT adressé à la DRIRE de Basse-Normandie subdivision d’Alençon du 18 décembre 2007, document original de deux pages compilées ici en une seule.
Document 2 – extrait (page 32) du PDEDMA de l’Orne du 11 juin 2007 approuvé et modifié, ou il apparaît bien que les RBA sont exclus du plan.
Mots-clés : GDE, Guy Dauphin Environnement, Alain Lambert, Fouillaud, Conseil Général Orne, Alain Pelleray
Ah, Monsieur HAMEL, je m'ennuyais de vous. Avouez que, depuis votre dernière missive, plusieurs mois se sont écoulés et vous avez manqué. Merci de votre vision critique.
Récemment, dans la presse, j'ai vu que Monsieur Patrick MUSSAT avait "signé la paix des braves" !!!! La formule ne manque pas d'à propos....... Quelle paix ???? Quels braves ???? Quelle trève ???? Que GDE ne puisse pas démarrer son exploitation, c'est un combat de toute une vie et qui doit être sans complaisance.
Il faut absolument entourer Monsieur le Préfet et lui apporter urgemment des éléments suffisamment crédibles (dossiers d'études) lui permettant de rendre une décision n'autorisant pas le démarrage de l'exploitation. Il lui faut argumenter auprès du Ministère de Madame BATHO, éléments qui leur permettront de se soutenir dans cette situation car il va y avoir des pressions énormes.
J'espère beaucoup et crains le temps qui passe.
Et que dire des prochains bulletins de vote ? Auront-ils la mémoire du temps présent. Si on me le demandais, je ne parierais pas.
Cela m'a fait plaisir de vous lire.
A ALENCON, il y a copiage entre les représentations territoriales : la seule chose qu'ils ont à la bouche en ce moment, faute de pouvoir se justifier, est de tenter de mordre avec leur calomnie à tout va.