On aurait dû s’en douter, le Vert est décidemment une couleur instable, elle se décolore à la lumière sur des variantes kaki… En peinture, pour faire du Vert, il faut du jaune et du bleu, le Jaune selon la norme communément admise est le symbole de la trahison, quant au bleu, il aurait pu être la couleur de l’espérance ; confisqué par les partis réactionnaires, il en est devenu le symbole.
La Sinistre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili est la cruelle illustration de la variante ci-dessus exposée.
Entre les postures, les discours et les actes à l’emporte-pièce, depuis Voynet, les Verts nous ont souvent montré leur porosité avec le monde d’« à côté », celui du bizness facile, là où les projets de carrières s’affranchissent facilement des convictions…
Députée verte, Pompili avait pourtant combattu farouchement les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles. Devenue Sinistre, elle a épousé sans broncher la déclaration de l’alter Sinistre de l’agriculture (ingénieur agronome) « la betterave est récoltée avant floraison. Dès lors, elle n’attirerait pas les pollinisateurs et l’usage des néonicotinoïdes en enrobage de semence sur cette culture serait sans conséquence sur les abeilles. (…) ». En parfait technocrate, il passe sous silence l’action destructive sur le « monde d’en dessous » et pour contrer la rémanence sur les cultures à suivre, qui elle seront florales, il compte sur la bonne volonté des agri-managers… « (…) il sera interdit de planter des cultures à fleurs lors de la prochaine saison pour ne pas attirer les pollinisateurs…».
Ils nous prennent vraiment pour des cons…
Je relaie ici le « coup de gueule » de notre ami Alain Laute.
« Néonicotinoïdes :
"Laissez-nous faire, on s'en occupe". Et voilà, les écolos s'en occupent à l'exemple de la Pompili, "faites-moi confiance". Les exploitations perdent entre 30 et 40 % de rendement ! Il faut des pesticides pour faire du 100 %.
Pauvres fous, la fuite en avant n'a jamais permis de régler un seul problème. Il faut aider les agriculteurs pendant une période de transition obligatoire, incontournable. C'est le rôle de l'Etat Français et de l'Europe. Des solutions naturelles existent mais il faut du temps et pendant ce temps l'Etat, doit intervenir pour soutenir la filière.
Le vote à l'A.N. doit être sans ambiguïté, c'est NON !
Si le cycle naturel n'est pas rétabli, que les polinisateurs et les prédateurs naturels disparaissent, nous disparaîtrons aussi. L'Egoïsme de ceux qui nous dirigent, condamne de fait la génération en devenir à réparer les erreurs qui pourraient être fatales si jamais cette génération reste sous l'influence des raisonnement égoïstes du libéralisme débridé. »
René Hamel
Mots-clés : néonicotinoïdes, pesticides, pollution, agriculture, EELV, Les Verts, Barbara Pompili, betterave
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