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Supplique à Dame DOUVRY, Vice-Présidente du Conseil Départemental de l’Orne

A propos de votre billet d’humeur dans l’Orne Hebdo du jour,

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Supplique à Dame DOUVRY, Vice-Présidente du Conseil Départemental de l’Orne

A propos de votre billet d’humeur dans l’Orne Hebdo du jour,

Fallait-il que votre colistier Lambert soit en telle souffrance que vous vous sentiez obligée de tenter de dénigrer par le mensonge nos alertes citoyennes.

Pour rompre le consensus mou-tonnier qui préside au sein du « gouvernement » du Conseil Départemental de l’Orne, dirigé par le chef-berger Alain Lambert, et donner un écho aux plaintes de ce dernier, vous, la-bergère-au-doux-regard, tentez (sans grand risque) et par un amalgame osé, de me mettre en cause, dans la manipulation de différents services policiers, juges, journalistes, ayant eu à traiter de comportements de certaines élites du département, postures que je ne cesserai de dénoncer. Leurs fonctionnements « à la marge » furent déjà évoqués à maintes reprises (voir : Alain Lambert et ses 42 moutons).

La Boétie écrivait fort à propos en 1549 dans le discours de la servitude volontaire : « Ceux-là ayant l’entendement net et l’esprit clairvoyant, ne se contentent pas, comme les ignorants encroûtés, de voir ce qui est à leurs pieds, sans regarder ni derrière, ni devant ; ils rappellent au contraire les choses passées pour juger plus sainement le présent et prévoir l’avenir. »

A l’OREEAT, nous avons l’immodestie de nous croire de ceux-là.

Le même en 1536 écrivait aussi : « Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l'ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez. Comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser ».

Revenons à votre coup de griffe dans le dernier Orne Hebdo, ouvrez un dictionnaire à la page calomnie, et vous verrez que les mots ont un sens. De plus, votre courrier est impropre. Pour trois raisons :
  • Tout ce que j’ai écrit et signé concernant la part d’ombre de votre coéquipier Alain Lambert est vrai, je détiens les preuves, elles sont à disposition de la justice.
  • Sur les opérations de police, les perquisitions, les publications de presse affectant votre colistier, vous me faites trop d’honneur de penser un seul instant que je puisse être à la manœuvre.
  • Notre dernier courrier sur le blog date de juillet, il concernait l’anomalie constitutionnelle pour laquelle vous avez voté : la création d’orne métropole.

Cet article, « manœuvres basses » me met nommément en cause, puisque vous le savez j’ai signé ce document incriminé, vous prétendez que je puisse être le responsable des tracas qui accablent votre Président, contrariant sa convalescence : suis-je journaliste, policier, juge ? Non simplement citoyen perspicace, ayant œuvré à mettre au jour « le côté obscur de la force ». J’ai peut-être dénoncé, jamais instrumenté, je n’en ai pas l’envergure, ni l’envie.
Tous les documents que j’ai pu commettre via notre Blog où les courriers que j’ai pu envoyer ou distribuer, étaient ou domiciliés, ou portaient ma signature. Vous évoquez le courrier que j’ai réalisé, à mes frais, que j’ai distribué et fait distribuer pendant les cantonales sur le nouveau canton de Damigny que vous aviez choisi (grâce à un Cabinet de consulting en politique parisien).

Les quelques bénévoles qui m’ont aidé gracieusement à distribuer ce courrier ne venaient pas d’une officine parisienne, comme annoncé par votre mentor. J’ai encore quelques amis. Pour distribuer cette information aux électeurs, nous étions à pied, sous la pluie, pas comme d’aucuns, en voiture de fonction avec chauffeur. Nous avons été sommés de décliner notre identité à l’huissier commis par vos soins, aux fins de nous intimider. Vous écrivez « tract odieux et calomniateur », pourquoi depuis ce temps aucune poursuite ?... C’est l’évocation des faits commis qui est odieuse, ou ce sont les faits eux-mêmes ?

Vous pensez bien que si un seul des éléments publiés était faux, en parfait juriste qu’il se défend d’être, votre Président aurait saisi la justice et fait interdire la parution de notre blog. Or, malgré des menaces, il n’en est rien, En homme sage M. Lambert devrait méditer la pensée de Gracian : « le dire est aisé, le faire difficile », notoirement en ce qui concerne le feuilleton Lambert-GDE, toutes ses actions sont empreintes de la même négation, alors que pourtant :
  • Il affirme ne pas « avoir eu à s’occuper de cette histoire de déchets », faux le PEDMA fut établi au Conseil Général.
  • En assemblée plénière d’octobre 2012, Alain Lambert promet une enquête sur ce qu’il déclare être un faux… Rien ne vient… Alors qu’un faux en écriture publique est passible de dix ans de prison et 150 000 € d’amende, idem pour l’usage du faux...
  • Dans le dossier GDE, il affirme n’être jamais intervenu ; il oublie que nous disposons de ses courriers de soutien.

Alors gente Dame, il n’y a pas calomnie, puisque la calomnie est pénalisable, s’il n’y a pas plainte de M. LAMBERT à mon endroit, c’est qu’il n’y a pas calomnie. Si la simple évocation des faits, les rend nauséabonds, c’est peut-être à raison. Ce ne sont jamais les toilettes qui puent, c’est ce que l’on a déposé dedans…

Vous pensez bien chère Madame que nous avons encore bien des éléments vérifiés à mettre au passif de votre co-équipier, pour user abusivement d’une métaphore chevaline, dans cet attelage en flèche, ce n’est pas tant le vieux Percheron de tête, blanchi sous le harnais qui a conduit la carriole départementale dans l’ornière, c’est son cheval de timon, un fieffé postier normand nommé Alain Pelleray, qui aura jeté l’attelage à bas de la route.

Juste une remarque de caractère privé, Monsieur Lambert et moi sommes d’extraction modeste, tous deux fils de bouifs au parcours scolaire similaire, sauf que les vieux hussards noirs de la République qui ont forgé mon esprit, m’ont inculqué des valeurs qui auraient pu nous rapprocher un temps, s’il ne les avait reniées.

Notre seul point commun : nous nous sommes faits ce que nous sommes. L’un a préféré les ors et les palais républicains, il fut clerc, puis notaire et homme politique, il put goûter aux intrigues de Cour, et poser son séant sur les velours les plus fins, les class affaires des avions les plus prestigieux pour aller parfois rejoindre les siens au bout du monde. Pour moi, fidèle à l’adage : « celui qui est parti de rien pour arriver à pas grand-chose, n’aura de mercis à dire à personne » ... Je suis libre de tout, immensément riche de la considération que me portent les miens, et mes rares amis empruntant plutôt les class touriste des avions de ligne pour offrir l’essentiel de ma « fortune immense (1) » à « de pov’ gens heureux ».

Dites-moi, combien de mercis votre colistier doit-il encore à certains de ses thuriféraires ?... Autre métaphore hippique (j’abuse), vous formiez pourtant un attelage fringant avec Frédéric Weil, aussi neufs l’un que l’autre. Alors que votre vieux timonier est comme moi, cacochyme, et près de l’écurie, ou l’avoine risque d’être amère…

A ce jour, malgré la prescription de certains faits, je resterai fondé à évoquer la part d’ombre qui colle au paletot de votre colistier, tant qu’il sera proche de celui qui change le plomb en or, le brocanteur par passion, forestier par raison, actionnaire abusif par cupidité et dentelier par profit. Ses nouvelles fonctions de consultant poseront rapidement conflit d’intérêt dès qu’il travaillera pour Orne Métropole, l’autre danseuse inconstitutionnelle de votre parrain. Soyez certaine que nous veillerons.
Si vous aviez une once de courage, vous iriez demander à M. Lambert, qu’il vous porte contestation de mes mises en cause, faute de cela, vous seriez contrainte de m’en donner quitus.

Courtoisement,

René Hamel
 


(1) Lors d’un entretien à Fr3 Caen, en évoquant mon activité de vigie citoyenne, Alain Lambert avait déjà parlé de « calomnies », il m’avait décrit comme une officine trouble, riche, très riche, qu’il serait bien qu’ils aient un contrôle fiscal » et autres turpitudes. Suite à cette émission, j’avais envoyé à A. Lambert, copie certifiée de mon patrimoine, en le mettant au défi de comparer au sien… Point de réponse, comme toujours… Presque toujours, car sur Mediapart, il répond sous pseudonyme ; quelle grandeur !...


 

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