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Quand Eric de TURCKHEIM co-dirigeant de TRAFIGURA avec Claude DAUPHIN se décide à communiquer

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Après deux long mois de silence et de nombreuses sollicitations de journalistes, Eric de Turckheim se décide enfin à communiquer à la presse sur le déversement de toxiques à Abidjan pour lequel son ami et co-dirigeant de TRAFIGURA Claude Dauphin est incarcéré depuis le 16 septembre à la MACA d'Abidjan. Nous rappelons que ces déversements ont provoqué la mort de 10 personnes et 40 000 intoxications.
Il réaffirme à qui veut l'entendre la bonne fois du groupe TRAFIGURA qui "ignorait" la dangerosité des produits et qui croyait  la société TOMMY d'Abidjan  habilitée à traiter ces déchets.

Eric de Turckheim prétent : "que seul un différend sur le coût de traitement avait incité TRAFIGURA à faire traiter ses déchets ailleurs".

Rappelons que ces déchets qui devaient être traités à Amsterdam n'ont pu être déchargés, leur teneur toxique ne permettant pas de les neutraliser in-situ. Le bateau devant se dérouter sur Rotterdam, site habilité à traiter ces déchets (ce qui explique le surcoût).

Eric de Turckheim affirme : "les déchets ont été déchargés à Abidjan et pris en charge par une société TOMMY habilitée à les traiter".

La société TOMMY agréée juste15 jours avant l'arrivée du bateau n'était pas en capacité de traiter ces déchets à Abidjan pour l'unique raison de l'absence d'unité de traitement spécifique en Côte d'Ivoire.
"TRAFIGURA - Eric de Turckheim - Claude Dauphin" ne pouvaient l'ignorer. Cette société dispose d'installations portuaires à Abidjan et d'une société PUMA chargé de courtage, c'est cette société qui a traité ce marché avec la société TOMMY. Le PDG de cette société PUMA filiale de TRAFIGURA est justement Claude Dauphin, l'incarcéré d'Abidjan (voir l'organigramme ci dessous).

Organigramme du groupe GDE-TRAFIGURA (cliquer sur l'image pour agrandir)

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Nous affirmons que TRAFIGURA connaisait la teneur toxique de leur résidu, nous affirmons de même que "TRAFIGURA - E. de Turckheim - C. Dauphin" savaient également que la société TOMMY n'était pas en capacité de traiter ces toxiques en Côte d'Ivoire.
S'ils l'ignoraient cela relève de la négligeance criminelle. Le cynisme de Turckheim lui fait déclarer sur RFI que "le suivi des déchets était de la responsabilité des autorités nationales et locales".
Nous pensons que cette société impliquée dans des scandales en Afrique du Sud, en Irak, en Côte d'Ivoire pose beaucoup de question et n'apporte aucune réponse satisfaisante.


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