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Le Féodalisme dans l’Orne

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Avis au lecteur :

Ce document se veut un éclairage des pratiques anciennes dans le département de l’Orne, qui firent dire à un haut fonctionnaire arrivant en poste dans le département : « en fait, c’est comme la Corse, les explosions en moins ».

Ces mises en cause ont été faites près des différents préfets et procureurs, sans résultat, alors que leurs prérogatives auraient dû les amener à répondre à l’Article 40 du Code de Procédure Pénale.

Au moment où Lambert revient sous les projecteurs, je me sens obligé de rappeler les faits : Lambert a tenté de m’intimider en me faisant convoquer une fois devant des enquêteurs. J’ai donc produit une partie des preuves de ma bonne foi, le reste des documents sera produit lors d’une autre convocation qui ne saura tarder à la lecture de ces lignes.

 


 

Le 24 septembre 2017, Sébastien Leroux (LR) avait été élu sénateur de l’Orne, des électeurs s’étaient élevés contre une organisation chaotique : entrée en duo dans l’isoloir, absence de contrôle systématique des identités avant le vote, pression inadmissible des collaborateurs du président du Conseil départemental en place, tous supporters du candidat Leroux… Notoirement Alain Pelleray, éminence grise d’Alain Lambert, et directeur de Cabinet de du Président du Conseil Départemental.
 

Le 13 Avril 2018, l’élection de Sébastien Leroux fut annulée par le Conseil Constitutionnel.

Alain Lambert interprétant ce jugement, déclara que Sébastien Leroux pourrait être candidat. Désavoué par la Loi, un synode fut tenu en urgence pour parer à l’infâmante décision de justice, et se venger des porteurs du recours.

Le 14 Mai 2018, annonce que pour la quatrième fois, Alain LAMBERT redevient candidat aux sénatoriales, pour succéder à Sébastien Leroux, son proche collaborateur défait. Il affiche la couleur : « À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle ! ».

De quelle situation exceptionnelle parle-t-il ?
  • De la recherche d’une immunité parlementaire qui le protégerait d’une improbable mise en examen suite à ses déboires avec la section financière du parquet de Paris, affaire non solutionnée dont nous lui donnons le quitus de la présomption d’innocence ?
  • D’une manœuvre qui le ferait démissionner aussitôt élu au bénéfice de sa suppléante ?
  • Venger l’invalidation de son poulain Leroux, et compter sur sa notoriété pour être réélu, les rênes du département étant dans sa main et de celles de son âme damnée Pelleray…
 

Rappelons qui sont les Lambert et Pelleray dont les premiers solliciteront les suffrages des grands électeurs le 1er juillet prochain.

Qui est Alain Lambert : le Janus aux multiples faces ? Un opportuniste SDF ? Un nomade, un parjure ? Un faussaire ?


 
SDF ET NOMADE
 

Conseiller général du canton d'Alençon-3 (1985-1992 puis 2004-2009), il en démissionne avant les élections craignant la défaite, délogea le candidat en place dans le canton de Putanges pour s’y faire élire 2009-2015… Voulant se rapprocher d’Alençon, il éjecta le candidat choisi, pour faire duo avec Douvry, étoile montante de la politique locale (2015 à ce jour).
  • Maire d'Alençon (1989-2002)
  • Vice-président du conseil régional de Basse-Normandie (1986-1989)
  • Président du District de l'agglomération alençonnaise (1989-1996) puis de la Communauté urbaine d'Alençon (1996-2004 puis 2006-2008)
  • Trois fois Sénateur de l'Orne (1992-2001, 2001-2002 et 2004-2010)
  • Conseiller départemental du canton de Putanges-Pont-Écrepin (2009-2015)
  • Conseiller municipal de Saint-Céneri-le-Gérei
  • Conseiller départemental du Canton de Damigny (depuis le 2 avril 2015)
  • Président du conseil départemental de l'Orne (2007-2017)
  • Vice-Président du Conseil départemental de l’Orne, depuis ses « ennuis de santé »
 

Sans oublier quelques fonctions gouvernementales
  • Ministre délégué au Budget du 7 mai au 17 juin 2002)
  • Ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire du (7 juin 2002 au 30 mars 2004)
 

Ainsi que quelques hochets :
  • 13 octobre 2010, Conseiller-maître à la Cour des Comptes
  • En décembre 2012, il est chargé d’une mission de modernisation de l'action publique pour établir une liste de normes à abroger pour les collectivités territoriales. Après la remise du rapport prônant la suppression de niveaux intermédiaires dans le feuilleté politique, il transforme l’Orne en camp retranché. (Orne Métropole, Orne Ingénierie, structures qui à terme, confisqueront les pouvoirs des collectivités territoriales adhérentes).
Lambert est l’homme des postures d’opportunité : sénateur responsable de la commission des finances, il débat en assemblée, contestant la suppression de l’adossement, puis, soutient un texte prônant la suppression de l’adossement (1) pour la construction de nouvelles autoroutes, les nouveaux fuseaux devront s’autofinancer. Rentré à Alençon, il fustige cette décision…
  • Il est nommé au poste de médiateur des normes applicables aux collectivités territoriales le 11 mars 2014.
 


En inimitié un gant de velours dans une main de fer, un poignard dans l’autre, en amitié un homme d’une extrême obligeance pour ses thuriféraires :

 
LES AMITIES PARTICULIERES (toutes rémunérées sur fonds publics)
 

Il a recasé (ou tenté de le faire), tous ses fidèles dans les structures sous son autorité (un, particulièrement, a été gâté : Alain Pelleray premier servant-servi, et sa famille, des extraits à voir dans notre blog OREEAT (2)) :
  • La SEP de la famille Pelleray (Alain y est actionnaire) fut en partie financée par les fonds revitalisation Moulinex, FEDER, FEOGA, régionaux, Départementaux et réserves parlementaires, d’Alain Lambert et d’Yves Deniaud.
  • Les locations avantageuses aux sociétés des Pelleray et les exemptions de charges des anciens locaux FACON, faites par Lambert et Roimier alors qu’Alain Pelleray était le directeur de Cabinet de Lambert.
  • Les pages de publicités gratuites sur les blogs de Lambert, du CEDO et d’Orne Développement.
  • Les terrains négociés directement par Alain Pelleray près du maire de Sées et acquis à 0,15 €/m2 (qui valaient 4 € pour les autres potentiels acquéreurs) pour les besoins de la SEP, société de valorisation de déchets appartenant à son fils Thibaut dont Alain Pelleray était actionnaire dès la création. Ce département qui venait d’obtenir la prérogative élaboration du plan de gestion des déchets.
  • Les injonctions du même Pelleray Alain sur le bureau de la directrice de l’environnement de la Préfecture de l’Orne au moment de la création de la SEP par post-it jaune : « pour tout problème, appeler Alain Pelleray au o6……46 ».
  • Les marchés passés par la Communauté Urbaine d’Alençon (SEP, déchets verts), le Conseil Général (WIFI avec WICONNECTS une autre société de la Famille Pelleray) sans appels d’offres.
  • L’usage des biens publics du Conseil Général à des fins privées.
  • Les travaux d’entretien du domicile des sièges des sociétés Pelleray (SEP, SEP VALORISATION) par les agents du conseil général.
  • L’aménagement d’un carrefour à feux « intelligents » à la sortie de la SEP sur la D138, conçu par le bureau d’urbanisme du département et payés par le même département. Alain Pelleray rétorque que cela évitera 7 000 kilomètres par an… A qui ? A ses camions et véhicules de service de la SEP…
  • Le gardiennage gracieux des activités de la SEP à SEES par la société de gardiennage OMEGA prestataire du Conseil Général.
  • L’enrobé d’une partie de la plateforme de SEP à SEES faite par la société prestataire du Département en matière de travaux routiers sans que l’on puisse mettre la main sur la facture acquittée qui puisse témoigner du paiement.
  • Enfin, même si la présomption d’innocence doit s’imposer, convient-il de noter que la section financière du Parquet de Paris est saisie du dossier LAMBERT-PELLERAY pour favoritisme et prise illégale d’intérêt...
 

Alain Pelleray prévaricateur de toujours, s’autorise à commenter le refus de subvention du Conseil départemental à la Banque Alimentaire (France3 Normandie du 29 mars 2018) : « Aujourd'hui, la Banque alimentaire fait appel à la générosité publique et la générosité publique c'est pas obligatoirement celle des collectivités ».

Alors même qu’il fut, lui et ses proches, grassement arrosés par ces finances des collectivités et même que parfois, Alain Pelleray se sera servi abusivement, là où il sévissait.


Faut-il louer ou blâmer Alain Pelleray pour sa passion pour la dentelle au point d’Alençon ? … A quand une reconnaissance de cette passion par les services compétents ? ...A quand l’application de l’article 40 du C.P.P. ?...

Enfin, convient-il d’évoquer un autre post-it, jaune aussi celui-là, portant sa signature qui mit à mal la stratégie de justification de Lambert alors Président du Conseil Général qui, en assemblée pléniaires jura n’être pas intervenu sur ce dossier en annonçant une enquête ? Depuis trois années, nous attendons cette enquête de police pour faux en écritures publiques que devait demander Lambert… Sans plainte, pas d’enquête… Et si le faux était un vrai ?... Et s’il y avait parjure d’Alain Lambert ?... Ou alors un autre Article 40 du C.P.P bafoué (non dénonciation de crime ou de délit ...) ?


NDLR : Les Alain, Lambert et Pelleray, dûment informés des faits délictueux ci-dessus n’ont pas réagi, ni les divers préfets, ni les procureurs d’Alençon, et encore moins les 40 conseillers généraux, informés par courrier à leur domicile…

 
Et c’est cet attelage là que nos grands électeurs vont envoyer au Sénat ?...

Citoyennement, René Hamel


(1) Adossement : Jusqu'à la fin des années 90, l'Etat utilisait la procédure dite de l'adossement pour développer le réseau autoroutier. Les nouvelles sections d'autoroutes étaient financées par les péages prélevés sur les sections plus anciennes. Pour compenser la dégradation de la rentabilité moyenne de l'activité du concessionnaire, la durée du contrat de concession était généralement allongée.
(2) Voir sur le blog
OREEAT supplique à dame Douvry du 2-11-2016



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