Président multicarte du Conseil Départemental de l’Orne, et chef palefrenier de l’écurie de ses affidés, Alain Lambert démissionna de son fauteuil de Président pour cause de maladie opportuniste. Il fit adouber son thuriféraire, de Balorre, comme nouveau président.
Conservant néanmoins les rênes du pouvoir comme premier vice-président, il laisse bien sûr en place son condottière de toujours, son ex directeur de cabinet Alain Pelleray pour « garder la boutique ». Le Rastignac Pelleray n’aura pas vu la bronca s’installer… Le poussin de Lambert, Leroux un temps sénateur fut défait par le Conseil Constitutionnel, Lambert se réarme et repart au combat. La majorité départementale se rebelle, et soutient un autre candidat.
Une fake news aurait prétendu que Lambert aurait été vu nuitamment allumer des cierges en la basilique d’Alençon. Pour obtenir les grâces de Saint Pie X, et de St Pierre ? Cela aurait pu être le cas tant il avait bien servi la cause de ces fraternités.
Avant de partir, Lambert avait initié la conclusion d’un bail emphytéotique livrant le palais d’Argentré à Sées, pour 1 000 €/mois, à une société immobilière parisienne au capital de 1 000 € (après avoir réalisé six millions d’€uro de travaux, investis par le Conseil Général). Le but : créer un lycée hors contrat, avec des enseignants de la Fraternité st Pierre, proche de la Fraternité st Pie X. Deux mouvements ultra-catholiques.
Les cierges consumés, sans manifestation tangible des très saints et craignant la défection du petit peuple des grands électeurs de son fief appelés à voter le 1er juillet, Lambert rassemble le ban et l’arrière-ban politique régional et national pour le soutenir, pour sa quatrième élection au fauteuil doré de sénateur.
Il y a trois jours, il annonce à grands renfort de tambour, le ralliement de quatre présidents de départements normands, le lendemain ils ne sont plus que deux.
Les choses du sacré étant par nature impénétrables, les cierges n’ayant plus la valeur d’indulgences qu’on leur prêtait, Lambert aurait-il convoqué un chamane pour aller chercher des soutiens dans l’au-delà ?
Dans la longue liste des soutiens dont il fait état : des scientifiques…, financiers de haut vol… Il y a un soutien, vrai ou inventé qui interpelle la morale, celui d’un édile décédé voilà quinze jours.
Il conviendrait que Lambert publie ce soutien post-mortem. Voilà ce qu’il relate sur son blog : « C’est pourquoi je souhaite que la confiance des élus ornais soit accordée à Alain Lambert pour qu’il soit notre relai (1) commun au Sénat » – Jean-Claude Boulard, Maire du Mans, Président de Le Mans Métropole, Ancien Sénateur de la Sarthe.
(1) – le S est manquant depuis la réforme de l’orthographe de 1990. Quand on sait que Lambert et Boulard étaient de farouches pourfendeurs des réformes, ce soutien post-mortem a des airs de véracité
Conservant néanmoins les rênes du pouvoir comme premier vice-président, il laisse bien sûr en place son condottière de toujours, son ex directeur de cabinet Alain Pelleray pour « garder la boutique ». Le Rastignac Pelleray n’aura pas vu la bronca s’installer… Le poussin de Lambert, Leroux un temps sénateur fut défait par le Conseil Constitutionnel, Lambert se réarme et repart au combat. La majorité départementale se rebelle, et soutient un autre candidat.
Une fake news aurait prétendu que Lambert aurait été vu nuitamment allumer des cierges en la basilique d’Alençon. Pour obtenir les grâces de Saint Pie X, et de St Pierre ? Cela aurait pu être le cas tant il avait bien servi la cause de ces fraternités.
Avant de partir, Lambert avait initié la conclusion d’un bail emphytéotique livrant le palais d’Argentré à Sées, pour 1 000 €/mois, à une société immobilière parisienne au capital de 1 000 € (après avoir réalisé six millions d’€uro de travaux, investis par le Conseil Général). Le but : créer un lycée hors contrat, avec des enseignants de la Fraternité st Pierre, proche de la Fraternité st Pie X. Deux mouvements ultra-catholiques.
Les cierges consumés, sans manifestation tangible des très saints et craignant la défection du petit peuple des grands électeurs de son fief appelés à voter le 1er juillet, Lambert rassemble le ban et l’arrière-ban politique régional et national pour le soutenir, pour sa quatrième élection au fauteuil doré de sénateur.
Il y a trois jours, il annonce à grands renfort de tambour, le ralliement de quatre présidents de départements normands, le lendemain ils ne sont plus que deux.
Les choses du sacré étant par nature impénétrables, les cierges n’ayant plus la valeur d’indulgences qu’on leur prêtait, Lambert aurait-il convoqué un chamane pour aller chercher des soutiens dans l’au-delà ?
Dans la longue liste des soutiens dont il fait état : des scientifiques…, financiers de haut vol… Il y a un soutien, vrai ou inventé qui interpelle la morale, celui d’un édile décédé voilà quinze jours.
Il conviendrait que Lambert publie ce soutien post-mortem. Voilà ce qu’il relate sur son blog : « C’est pourquoi je souhaite que la confiance des élus ornais soit accordée à Alain Lambert pour qu’il soit notre relai (1) commun au Sénat » – Jean-Claude Boulard, Maire du Mans, Président de Le Mans Métropole, Ancien Sénateur de la Sarthe.
(1) – le S est manquant depuis la réforme de l’orthographe de 1990. Quand on sait que Lambert et Boulard étaient de farouches pourfendeurs des réformes, ce soutien post-mortem a des airs de véracité
René Hamel
Mots-clés : Alain Lambert, Christophe de Balorre, Conseil Départemental de l'Orne, Alain Pelleray, Sébastien Leroux, Fraternité Saint Pierre, Fraternité Saint Pie X, Ultra-catholiques, Palais d'Argentré, Sées, Jean-Claude Boulard, Le Mans, Sénatoriales 2018
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