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Prix Faux-cul d’honneur, attribué à : Nicolas HULOT Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire.

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Avec l'aimable complicité de Glon

 
Nous connaissions le Hulot plongeur, surfeur, homme d’affaires, dévoreur de belles âmes, Pilote de Hummer, et de hors-bord surpuissant, d’hélicoptère, de moto, sans méconnaître le réalisateur et présentateur-vedette et accessoirement berger de brebis avec Ushuaïa (la fondation), sans oublier l’éphémère candidat à la présidence de la république, un temps l’homme préféré des français…


Nous vous avions montré, sur le précédent blog, le courageux ministre HULOT au sommet des éoliennes sarthoises scrutant de loin l’immense terrain destiné à l’aménagement commercial gigantesque de son contact Hervé, l’homme d’affaires local.

Vous connaissez peut-être le Tartuffe qui depuis quinze ans tente de ripoliniser les politiques agressives de ses différents donneurs d’ordre publics et privés (une quinzaine de sociétés, pour une soixantaine de produits qui génèrent de confortables revenus au ludion médiatique jusqu’en août 2017 près de 250 000 €/an).

Vous ignoriez certainement l’Homo-Biocidus qui décida le 3 septembre 1993, pour son mariage, de recevoir ses 300 invités sur l’ile du Fort National (réserve ornithologique au large de St Malo), pour une party où la patrouille de France passa à basse altitude pour saluer les mariés… Connaissez-vous le surfeur qui à bord de son semi-rigide puissant défie les vagues au large, ou le pilote impétueux qui au volant de son 4x4 brave les limitations de vitesses le long de la Rance effarouchant les oiseaux nicheurs. On passera sous silence l’utilisation du hachoir à passereaux et autres oiseaux, lors des atterrissages et décollages de son hélico.

Le Tartuffe Nicolas Hulot, récidive gravement es fonction de ministre de la Transition écologique, le mercredi 21 mars à l’assemblée nationale, il a versé des larmes de crocodile réclamant un « sursaut d'indignation » pour défendre la faune et la flore de la planète, déplorant le fait que : « la biodiversité tout le monde s'en fiche ».

« 30 % d'oiseaux en moins en quelques années, 80 % d'insectes en moins à l'échelle européenne, le dernier grand mâle rhinocéros blanc du nord de l'Afrique a disparu. Moi ça ne me provoque pas de la peine, pas de la colère, (mais) de la honte, de la honte de savoir que derrière la sixième extinction de la biodiversité, la responsabilité c'est nous », a déclaré le ministre de la Transition écologique devant les députés.

« Il y a des tragédies invisibles et silencieuses dont on s'accommode tous les jours, eh bien je vous le dis, tout seul, je n'y arriverai pas », a-t-il ajouté. « Oui je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent, qui va succéder à la stratégie de la biodiversité, mais très sincèrement, tout le monde s'en fiche, à part quelques-uns », a regretté le ministre,  réagissant à des études publiées mardi 20 mars ayant constaté le déclin "vertigineux" des oiseaux des campagnes françaises ces dernières années, études mettant notamment en cause les pratiques agricoles.

Pas de réponse du Ministre-Sinistre, pas de mesures prises ni à prendre : « Je veux simplement avoir un sursaut d'indignation et de réaction », il aurait pu ajouter seulement un sursaut d’indignation. Ainsi est fait le ministre, il s’indigne (les permis de forage en mer, il s’indigne ; les gaz de schistes, il s’indigne ; les pesticides, il s’indigne ; la prolongation du glyphosate, il s’indigne…). Mardi, dans un tweet, il avait appelé à « se mobiliser » car selon lui « chacun peut agir : réduire les pesticides, lutter contre l'artificialisation des sols, réduire les pollutions ». Il plaide : « tout seul, je n’y arriverai pas »

Pour cet envol lyrique qui voudrait faire oublier sa passivité de ministre envers les prédateurs de la Planète, il obtient un « lever de fesses » cathartique de la plupart des députés de l’Assemblée, ces mêmes élus qui pactisent avec les grands lobbies agricoles et industriels qui hantent les couloirs de l’Assemblée nationale, ou les tables cossues des restaurants en œuvrant en coulisses pour que rien ne change… Jusqu’ici, tout va bien…

Pendant ce temps en dix ans 70 % des insectes ont disparu et 30 % des oiseaux. A Medellin en Colombie 750 chercheurs du monde entier sont en train de plancher sur cette disparition cruciale pour la survie des espèces, et de la nôtre bien entendu…

Du 17 au 24 mars, se déroule la sixième séance plénière de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, (IPBES) créée en 2012. Les travaux présentés y sont alarmants. Ils constatent « que 60 % des sols de la planète sont en mauvais état sous l’effet l’activité humaine, le sous-sol abritant 25 % de la biodiversité mondiale ».


Pendant ce temps-là, Tartuffe-Hulot a un sursaut d’indignation, salué par un lever de fessiers de l’assemblée nationale…. Tu peux dormir tranquille…


 

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