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| BIGOT : la gifle | De l’anonyme à la mise en cause publique, dénoncer l’abjection, est-ce mettre au pilori ? | La vertu outragée d’Alain LAMBERT ou l’air de la calomnie...

La loi est-elle la même pour tous ? | De la disproportion des réactions à une simple gifle | Après des accusations de délation de votre rédacteur, mise au point pour M. LAMBERT sur le dossier GDE

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La gifle

« Fût-elle bien sentie cette gifle qu’elle couchât l’homme qu’elle voulait souffleter » (Le Chevalier de Guise)


Le vénérable Conseiller général du Merlerault, Président de Comice Agricole du canton fut giflé par un riverain mécontent du bruit généré par la réunion au soir d’un comice agricole. Est-ce la surprise, est-ce la fatigue de la journée, ou la puissance de la gifle, tant et si bien que notre brave élu chuta…

Bien sûr, nous ne pouvons approuver ce geste violent, car disciples de Henry David Thoreau et d’Eugène Bizeau nous sommes ardents pacifistes et non violents. De même, nous contestons la manipulation politique qui en est faite autorisant certains à crier à l’ignominie et à sous-tendre « que toute cette violence viendrait en fait de l’atmosphère délétère qui règne autour de ce dossier GDE à Nonant le Pin...»

Mais, Monsieur Lambert, cette atmosphère qui entoure ce dossier, ne vient-elle pas de postures à la marge, dont la votre et celle de cet élu frappé ? Les bonnes effluences que devraient véhiculer vos fonctions institutionnelles ne se sont elles pas, peu à peu, devenues pestilences ?

  • Lorsque vous refusez encore d’évoquer l’imbroglio des dates de rédaction des documents, des griffe et signature qui les paraphent au bas de ces documents traitant de la compatibilité de la décharge de GDE avec le PEDMA de l’Orne, alors que le type de déchets (Refus de Broyage) sont exclus expressément du PEDMA, donc non compatibles, par définition... Cette affirmation aurait-elle pu inciter le tribunal administratif à infirmer le refus préfectoral de ce dossier mortifère, puis à annuler cet arrêté préfectoral ?

  • Où encore, quand le même Pelleray Alain fait au téléphone, le tour des élus siégeant au CODERST la veille de la réunion pour qu’ils votent pour le projet de GDE à Nonant le Pin.

  • Lorsque vous attribuez ou faites attribuer des locaux, des marchés publics, des subventions aux sociétés du fils de votre Directeur de Cabinet d’alors Alain Pelleray.

  • lorsque vous refusez d’admettre vos liens avec le sulfureux Pelleray Alain, préférant crier au mensonge et à la diffamation en séance plénière du Conseil Général…

  • Et encore lorsque vous refusez d’apporter les preuves du remboursement des sommes engagées par les collectivités locales (bretelle Valframbert-Champfleur de l’A 28)


Nous n’adhérons pas à la violence du geste d’un riverain excédé et désespéré. Mais devant le chœur des élus se lamentant sur ce crime de lèse autorité, ne convient-il pas de regretter aussi que ces mêmes élus n’aient pas manifesté la même unanimité pour condamner l’acte du maire de Nonant le Pin qui, le soir de la manifestation du 27 juillet 2013 à Nonant le Pin, a tiré une fois au fusil, puis mis en joue les manifestants, ni les propos de cet excité, conseiller municipal qui à proféré des menaces de mort à l’encontre d’une manifestante. Ni cette autre violence à soutenir et à imposer à une région d’excellence un projet mortifère, il n’y aurait donc de violence qu’à combattre ce projet insensé.


La violence avec arme du Maire de Nonant peut-elle être le pendant de la gifle d’un homme désespéré et excédé. Allons messieurs les élus, un peu de décence, et d’équité dans vos positionnements…


Le rédacteur : René Hamel


 



De l’anonyme à la mise en cause publique, dénoncer l’abjection, est-ce mettre au pilori ?


Quand l’information deviendrait délation « qui nous renvoie aux périodes les plus noires de notre histoire » (Alain Lambert session plénière du conseil général du 28/09/2012).


L’affaire de la décharge de Nonant le Pin s’apparente à une vaste scène de théâtre où, sous les projecteurs, pro et anti s’affrontent avec leurs arguments. En arrière scène, dans les coulisses et dans l’avant scène, s’agitent, cogitent, soufflent, manipulent une flopée de machinistes qui tirent les ficelles de ce dossier. Comme l’œuvre désintéressée est bien rare en ce bas monde, il faut savoir à qui profite le crime. C’est ainsi que des anonymes parfois et des dirigeants politiques souvent s’en prennent à un des rédacteurs et membre de l’OREEAT.

On l’accuse d’être en vrac : 
« à la solde des autres industriels du déchet. D’être un consultant riche, on va publier vos feuilles d’impôt, et vos revenus, vous récupérez l’argent des donateurs-éleveurs récolté lors des loteries. Nous allons informer tout le monde de cela »

Jusqu’à ce jour, les adversaires se battaient à fleurets mouchetés, mais voici qu’après les dénigrements, intimidations (filature et intimidation par la voiture de dirigeant de GDE – Audi break foncée vitres teintées – nous suivant vers Plouray), les insultes, les amalgames sans fondement devant les tribunaux, les menaces verbales, les violences aux biens (voiture personnelle saccagée), les piratages de nos sites informatiques publics et privés, les mensonges et la calomnie venant des détenteurs du pouvoir départemental s’ajoutent à la liste. Voilà que maintenant, certains seraient tentés d’utiliser la pire des méthodes : la lettre anonyme. Nos courriers de mise en cause sont toujours par envoi recommandé avec accusé de réception et dûment signés.

Comme il n’y a pas de poison sans empoisonneuse, il y a rarement empoisonnement sans commanditaire…

Oui, malgré ces tentatives d’intimidation nous portons et porterons affirmations,  interrogations, et exprimerons nos doutes, de façon parfois radicales, mais jamais dans l’anonymat.
 

Rappel des faits et méfaits :
  • oui, Didier FOUILLAUD transfuge de Valnormandie (Veolia) a "volé" le dossier avant de partir pour l'offrir comme "droit d'entrée" chez GDE ;
  • oui, GDE est une entreprise contrevenante et délinquante ;
  • NON, GDE n’a aucune compétence en matière de traitement de déchets, sauf à déposer illégalement sur les terrains d’autrui 150.000 tonnes de déchets dangereux, faisant courir des risques importants pour la santé des personnes, la ressource en eau et l’intégrité d’un pays ;
  • oui, Jean DELMONT responsable sol et sites pollués à la DREAL (ex DRIRE) fait preuve d'une complaisance extrême envers GDE, sur toutes ses activités contrevenantes ;
  • oui, les services de contrôle de la DRIRE ont regardé ailleurs pendant ces dépôts ;
  • oui, les services de la DREAL (les mêmes) ont demandé au Préfet du Calvados de prendre des dispositions administratives illégales pour les maintenir en place ;
  • oui, nous affirmons que ces services sont à contrario de leur rôle de protection de la santé et de l’environnement ce faisant ;
  • oui, KOSCIUSZKO-MORIZET et son ministre de tutelle BORLOO, ont refusé de faire appel de la décision du Tribunal Administratif de Caen, oui, heureux hasard, GDE sponsorise l'équipe de foot de Valenciennes, ville de BORLOO ;
  • oui, Alain LAMBERT, Président du Conseil Général de l'Orne a déclaré le site « compatible avec le plan Départemental des déchets » alors que ces déchets viendront de la France entière ;
  • oui, M. LAMBERT a menti lorsqu’il a, la main sur le cœur, annoncé en assemblée plénière du Conseil Général (28 septembre 2012) « qu’il n’avait eu à connaître du dossier qu’en 2009 » alors que des documents signés ou annotés de sa main datés de 2007 attestent du contraire ;
  • oui, un tel mensonge en séance publique, pour un magistrat de la Cour des Comptes a des parfums de parjure ;
  • oui, Alain PELLERAY alors directeur de Cabinet de ce Président, est actionnaire d'une société de traitement de déchets familiale, la SEP qui a vendu son âme et peut être plus à GDE. Ce triste personnage a fait pression sur les élus votant au CODERST pour qu'il infléchisse leur vote ;
  • oui, es qualité, Alain PELLERAY est allé animer des réunions d’information sur le Plan départemental de traitement des déchets alors qu’il était actionnaire de cette société de collecte et traitement de déchets ;
  • oui, M. LAMBERT savait bien avant 2007 que son directeur de Cabinet Alain PELLERAY était actionnaire de ladite société de collecte de déchets de son fils, que le siège social était dans la propre habitation de Pelleray Alain aux Fourneaux à DAMIGNY ;
  • oui, M. LAMBERT, dans ce cas sus nommé, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ». Vous deviez en informer le Procureur de la République, l’avez-vous fait ?
  • Oui, Monsieur LAMBERT, vous avez fait la publicité pour le site WICONNECT du fils de votre Chef de Cabinet, et le Conseil Général et ses services ont accordé des marchés d’équipement en WIFI à cette société ;
  • oui, jugeant l'appel de GDE concernant Nonant le Pin, la Présidente du Tribunal Administratif de Caen a dénié le droit des tiers à contester sa décision ;
  • oui, la Chambre d'agriculture de l'Orne, sans contacter la filière équine, a donné en lieu et place de celle ci un avis favorable ;
  • oui, Pierre JULIENNE, "marchand de sperme" bien connu des éleveurs a vendu ses terres et son âme à GDE ;
  • oui, le Maire de Nonant le Pin, Jacques QUEUDEVILLE, a été élu en 2008 sur l'opposition au projet et a "tourné casaque" depuis ;
  • oui, le maintien sous le coude du Procureur de la République de Caen du dossier des plaintes contre GDE du GRAPE, du CREPAN et de FNE en instruction depuis trois ans est insupportable ;
  • oui, le chantage à l’emploi et à la délocalisation que fait GDE est indécent ;
  • oui, des pressions politiques de haut niveau ont permis l’implantation de cette décharge ;
  • oui, les Conseillers Généraux de tout bord politique dûment informés ont fait l’autruche ;
  • oui, Messieurs les Conseillers Généraux vous savez tout cela, nous vous avons informé par courrier, cela ne vous pose pas questionnement ;
  • oui, l’Orne n’a rien à envier à certaines républiques bananières qui font la risée de tous.


Alors, tout ceux que nous dérangeons, répandez votre poison anonyme, nous semons les vérités d’aujourd’hui, ces graines qui lèveront un prochain printemps. Vous drapant dans une toge de vertu, tous, élus de Gauche, de Droite, continuez à nous reprocher des attaques as hominem et feignez d’oublier. Pieux et charitables notables que les guerres et massacres sont portés par les militaires et des politiques qui ont un patronyme, les drames de toutes sortes qui accablent notre beau monde sont commandités par des noms qui ensuite s’abritent derrière des lois, des institutions pour cacher leurs faits et méfaits. Quand un criminel est condamné, ce n’est pas le fabricant de couteaux que l’on juge, mais le commettant l’acte.

Alors pas de pilori, non, mais pas de couardise non plus, les responsables seront nommés, ne vous en déplaise, Messieurs...



 

Lettre ouverte à M. Alain LAMBERT :
La Ferrière Béchet le 1er septembre 2013


Monsieur le Président du Conseil Général
de l’Orne
39 Rue Saint-Blaise
61000 ALENCON



La vertu outragée
d’Alain LAMBERT ou l’air de la calomnie :


« C’est d’abord rumeur légère, un petit vent rasant la terre, puis doucement vous voyez calomnie, se dresser, s’enfler en grandissant…elle s’élance, tourbillonne étend son vol, éclate et tonne… ». Xavier Depraz


Lors de la séance plénière du Conseil Général de l’Orne du 28 septembre 2012, pour tenter de discréditer OREEAT et de l’Echo de Cornecul, qui vous ont mis en cause et pour éviter les questionnements d’un vice-Président qui soulignait des dysfonctionnements graves de l’institution, Monsieur Alain LAMBERT, Président de cette institution s’est drapé dans une toge tricotée à sa main ; un point d’indignation et de courroux à l’endroit, un point de dénigrement et d’amalgame à l’envers.

Tous les orateurs ont repris en chœur avec lui l’air de la calomnie, la main sur le cœur… Pourtant, tous étaient informés, bien informés, au moins, des complaisances du Président envers son ami et ancien directeur de Cabinet Alain Pelleray son éminence grise de toujours…

Monsieur le Président, vous avez tenté habilement de noyer le poisson, sans entrer dans le détail de votre implication dans ce dossier; bien vous en a pris, car il aurait fallu donner des explications précises sur les deux documents traitant de la compatibilité du projet GDE avec le PEDMA de l’Orne, sur les dates d’envoi et les signataires :
  • le premier daté du 18-12-2007, signé Alain Lambert, et dont vous admettez « qu’il porte votre signature », sans d’ailleurs la revendiquer puisque plus loin, vous dites « n’avoir connu le dossier qu’en 2009 ».
  • le deuxième non daté, envoyé à M. FOUILLAUD porteur du projet GDE, avec un post it manuscrit, écrit d’une écriture qui ressemble à la vôtre et d’une griffe qui, si elle n’est pas de votre main ressemble à s’y méprendre à la vôtre.
Ce serait donc un faux puisque vous niez en être l’auteur et comment, vous, juriste émérite, magistrat laisseriez circuler un faux vous concernant…


Nous étions rassurés, car à cette assemblée plénière du 28-09-2012 vous annonciez, concernant ces courriers : « une instance judiciaire qui sera engagée ». Nous espérions que pour éclairer la justice vous auriez cherché à savoir qui avait fourni le document litigieux que vous niez avoir signé (nous, avons pourtant quelque raison de penser que vous en connaissez parfaitement l’auteur…).

Enfin, vous avez habilement traité nos questionnements et nos certitudes en les traduisant « d’infâmantes calomnies ». Si calomnie il y a, elle est pénalisable, pourquoi n’avez-vous pas porté plainte ?... Nous, citoyens, désireux d’aider services d’enquêtes et de justice, sommes disposés à leurs remettre toutes pièces utiles concernant ce dossier.

Enfin, selon vos dires lors de cette assemblée plénière, une instance judicaire serait engagée concernant les deux documents litigieux… où en est cette enquête ?..

Nous collaborerons avec plaisir, si nous sommes cités à cette instance, et, pour une bonne lecture du dossier, pour preuve de notre bonne foi, nous développerons conjointement l’étonnant soutien que vous avez manifesté durant toutes ces années de pouvoir à l’étonnante famille Pelleray, votre ex directeur de Cabinet.

Monsieur le Président, nous souhaiterions donc être informé du déroulement de la procédure que vous engagiez le 28-09-2012, soit voilà onze mois…

Respectueusement.

Un rédacteur d’astreinte
Hamel




 

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