BURGEAP, un cabinet au dessus de tout soupçon ?...
Après le déversement dans la lagune d’Abidjan de déchets toxiques transportés par TRAFIGURA (voir site OREEAT) bilan : 18 morts et 20.000 intoxiqués, le cabinet BURGEAP sollicite l’avis de ses experts les plus prestigieux pour tenter de blanchir un industriel véreux.
Leur diagnostic : « la pollution de la lagune d’Abidjan, est liée aux traitements anti-moustiques et à la pollution « endémique » de cette lagune… »
Le même cabinet BURGEAP, sollicité par la DREAL Basse-Normandie pour valider les études hydrogéologiques du dossier d’Enquête publique de GDE Nonant le Pin (études contestées par Pierre de Bretizel éminent hydrogéologue du BRGM), ses experts, après une visite sur site, un bon repas au restaurant, et la consultation de quelques documents déclarent que :
« Tout va très bien dans le meilleur des mondes » et que Pierre de Bretizel raconte n’importe quoi…
Encore BURGEAP – c’est une manie – est consulté pour « corriger » une étude d’impact sur un dossier d’orpaillage, autorisé par Montebourg en plein parc amazonien Guyane. Le véritable impact de l’exploitation aurait été occulté.
L’enquête confiée à la gendarmerie s’appuie sur les discordances apparues entre les documents remis par le bureau d’études Ecobios ayant réalisé – résultats de plusieurs missions effectuées entre le 5 novembre 2007 et le 22 juin 2008 – l’inventaire faune-flore et les éléments figurant au dossier de l’enquête publique.
Déclaration du porteur du projet Jean-Pierre Casas :
« Tout ceci a été coordonné par un gros cabinet d'ingénierie français, BURGEAP ; c'est eux qui ont eu la responsabilité de ces travaux.
L’administration avait relevé en 2009 que cette étude ne mentionnait pas avec précision les zones où les différentes espèces – protégées ou pas – avaient été mises en évidence. Mais la manipulation de ces documents, destinée à fournir des conclusions favorables à l’entrepreneur, est de nature à avoir faussé l’instruction du dossier. « Si le faux est établi, l’obtention du permis est remise en question », juge un responsable associatif. Les locaux de la direction de l’environnement de l’aménagement et du logement (Dreal) ont été perquisitionnés il y a quinze jours, mais les regards se tournent bien sûr vers la société Rexma, qui a rétribué Ecobios pour l’inventaire faune-flore, avant de communiquer les études aux services instruisant le permis minier.
Mise en cause de la DREAL, un cabinet BURGEAP très gentil avec leurs donneurs d’ordre… A Nonant le Pin, et à l’autre bout du monde, les même DREAL et BURGEAP sont mis en cause pour les mêmes postures… Parano mise a part ; les mêmes auraient ils tendances à répéter les mêmes actes néfastes ?...
La Ferrière Béchet, le 5 Août 2013
DAVID ROZEN
Ministère de l’environnement
246, boulevard Saint-Germain
La DREAL est contrevenante aux lois environnementales qu’elle est chargée de faire respecter
Police et justice seront-elles, elles aussi, à réactivité très variable
Lettre ouverte à : Monsieur le Ministre de l’Environnement, aux bons soins de DAVID ROIZEN.
Monsieur le Ministre,
- les mêmes déchets bien que qualifiés de dangereux à Soumont-Saint-Quentin sont restés en place en violation du Code de l’Environnement (absence d’étanchéification, pas de géomembrane), avec un arrêté Préfectoral illégal puisque ne respectant pas les prescriptions de la loi ;
- à Fontenay le Pesnel, cette DRIRE a fait inscrire ce site à la base BASOL (sous le faux prétexte de « déchets déposés en mélange après une évaluation coût-avantage confiée au pollueur » alors que nos photos aériennes prouvent le contraire) ;
- dans les mines de May-sur-Orne, aucun diagnostic de pollution et de mesure de l’incidence de ces rejets sur la qualité de l’eau de pompage servant à l’alimentation de la ville de Caen.
- en déposant illégalement ces déchets GDE a commis une fraude à la TGAP pouvant aller de 6 millions à 10 millions d’€uro.
Qu’un tel tonnage de déchets ait pu échapper au contrôle de la DRIRE, c’est déjà surprenant :
- que la DRIRE autorise le maintien de ces déchets, les inscrivants dans une base BASOL, alors que le fraudeur est bien connu, que le propriétaire du site était informé de ces dépôts et que la solvabilité de l’entreprise est reconnue, c’est inconcevable ;
- que la DRIRE, devenue DREAL, ait pu transformer un dépôt illégal à Soumont-Saint-Quentin en site inscrit en violation des lois encadrant cette activité, mettant le Préfet en porte-à-faux, alors que le propriétaire du site est connu et que le propriétaire des déchets le même GDE est solvable, c’est scandaleux.
Monsieur le Ministre, j’ai œuvré au « bureau des pleurs » de votre Cabinet du temps de Mme VOYNET, et j’ai rarement eu à traiter d’un dossier où les services de l’état se montraient tellement passéistes, invoquant le droit pour justifier l’implantation de GDE à Nonant le Pin et le niant en ce qui concerne les dépôts illégaux du même GDE dans le Calvados.
Sentiments écologiques et citoyens
Pour l’OREEAT : René HAMEL
Copie à :
Madame la Garde des sceaux,
Monsieur le Ministre de l’intérieur,
Madame le Directrice de la DREAL de Basse-Normandie,
Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Caen.
Mots-clés : BURGEAP, Nonant le Pin, GDE, Guy Dauphin Environnement, DREAL Basse-Normandie, Minstre de l'Environnement, Soumont-Saint-Quentin, Fontenay le Plesnel, Versainville
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