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TRAFIGURA POLLUTION D'ABIDJAN

Une commission d’Enquête ivoirienne en Estonie

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Vendredi 6 octobre, une délégation d’enquêteurs ivoiriens est arrivée en Estonie pour participer à l’enquête concernant le chimiquier PROBO KOALA. Ce bateau affrété par TRAFIGURA, la compagnie dirigée par Claude DAUPHIN (par ailleurs PDG ou actionnaire des société : Guy Dauphin Environnement, Ecore, Malco et Puma), est impliquée dans le déchargement sauvage qui a causé la mort de 8 personnes et intoxiqué plusieurs milliers d’autres personnes.

 

Grâce au blocage et à la campagne menée par l’Association GREENPEACE, ce vraquier a été saisi et immobilisé dans le port de PALDISKI par les autorités estoniennes le temps de l’enquête.

Le parquet de Tallinn souhaite que l’enquête soit menée conjointement. La police Estonienne soupçonne le chimiquier d’avoir « lessivé » en mer Baltique les cuves pour faire disparaître les résidus des toxiques déversés à Abidjan.

Le ministre Estonien de l’Environnement indique que : « les premières analyses des eaux prélevées autour du Probo Koala ont donné des résultats alarmants » (source Reuter).

La société TRAFIGURA dirigée par Cl. Dauphin s’enferre dans le mensonge en prétendant encore que les résidus transportés par le bateau et déversés en Baltique ne sont pas du même type que ceux déversés en Côte d’Ivoire… Elle continue d’affirmer que les déchets d’Abidjan n’étaient que de vulgaires rinçages de cuves contenant de l’eau, de la soude et des « traces de produits pétroliers ».

 

Nous demandons aux instances maritimes de rechercher les ports d’accostage des bâtiments affrétés par TRAFIGURA depuis deux ans. Gageons qu’il y aurait d’autres découvertes à faire.

 

Nous saisirons le Ministère de l’Ecologie et du développement durable pour connaître les sites de GDE (Guy Dauphin Environnement), « bord à quai » en France.

 

Le lien de sujétion existe entre TRAFIGURA et GDE (même actionnariat, même dirigeant Claude DAUPHIN), pouvons nous imaginer que de tels délestages aient pu se produire en France ?.. A priori non, même si GDE possède des sites, au Havre, à Caen à Montoir de Bretagne, et même si cette dernière est réputée pour avoir, un temps servi de dépotoir.

Nos interrogations sont légitimes quand on admet qu’une partie des profits colossaux réalisés par ces sociétés seront réinvesties en France dans la création de sites de stockages de RBA (refus de broyage automobile) alors que les directives européennes en préconisent la valorisation.

 

 


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