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AURIONS NOUS AUSSI NOTRE PETIT CAHUZAC DANS L’ORNE

Communiqué de presse d'OREEAT / Lettre aux Sagien / article de Médiapart

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Communiqué de presse                                                                                             le 6 avril 2013

AURIONS NOUS AUSSI NOTRE PETIT CAHUZAC DANS L’ORNE.

- Comme Cahuzac, Alain Lambert fut rapporteur de la Commission des finances, l’un au Sénat, l’autre à l’Assemblée.

- Comme Cahuzac, Alain Lambert fut ministre du Budget.

- Comme Cahuzac, Alain Lambert pourrait être un parjure, Cahuzac devant l’Assemblée nationale, affirmant les « yeux dans les yeux qu’il n’a jamais eu de compte en Suisse », et Alain Lambert assurant en assemblée plénière du Conseil Général de l’Orne le qu’il n’avait «  jamais eu à connaître du dossier GDE de Nonant le Pin avant 2009 » alors que des documents produits en justice administrative et portant sa signature datent de décembre 2007…

Ces deux Pinocchio devaient se retrouver à Bercy, l’un pour remettre à l’autre sa médaille de la Légion d’honneur…. On a l’honneur qu’on peut chez les anciens Ministres du Budget…

S’il fallait trouver un autre point de convergence entre nos deux Pinocchio,  ils adorent Singapour, l’un pour y planquer ses sous à l’abri des regards indiscrets et l’autre pour y retrouver des enfants qui œuvrent …dans la finance…

Alain LAMBERT pour masquer le poids de son mensonge crie à la délation, au menteur patenté, invoque l’indépendance de la justice, alors qu’il a produit à cette justice la preuve de son mensonge. Bas les masques messieurs Lambert, Pelleray et compagnie…les menteurs, c’est vous. Si nos propos sont diffamatoires, que n’avez-vous porté plainte ?...

Les Conseillers généraux sont avertis du fait, leur réaction… faire l’autruche.




Le rédacteur de service                                                                             René Hamel


 


René Hamel, ancien Sagien et voisin de Mme l'adjointe à l'urbanisme

 

Lettre aux Sagiens à propos de SEP VALORISATION,
société de la famille PELLERAY


Votre conseil municipal a dit oui toutes tendances confondues à la régularisation des activités de cette entreprise contrevenante depuis 10 ans. L'autorisation fut donnée, à l'origine pour broyer des déchets verts, à ce jour, elle en traite quatre fois plus, broie des dizaines de milliers de tonnes de bois illégalement, stocke en transit des déchets attirant mouches et rongeurs.

Mesdames et messieurs les Conseillers municipaux, il ne suffit pas de lire le
« résumé non technique» de l'enquête publique pour savoir ce qu'a fait d'illégal cette société. On comprend pourquoi Mme FAYEL est favorable à le SEP, Adjointe aux finances elle avait vendu ce site à Alain Pelleray au prix de 0,15 € m2 alors que les autres parcelles avaient été vendues 8 fois plus chère, oui, vendu à Alain Pelleray, c'est lui qui a mené personnellement les négociations d'achat ; osez nous dire le contraire Madame Fayel, messieurs Pelletier et Aimé.

Lorsque vous étiez aux affaires, nous vous avions prévenus des nuisances constatées par les voisins, de l'absence de clôture pourtant exigée dans le permis de construire, des dépassements de tonnage, vous n'avez jamais usé de votre droit de police.

Mesdames et messieurs les conseillers de la majorité, votre ancien Maire M. Bouquerel et son adjointe
« a tout» ont été informés de vive voix: aucun résultat.

D'aucuns critiquent le Maire actuel M. Houssemaine, informé de ces dysfonctionnements, je lis dans notre hebdo qu'il fut le seul
à avoir une position critique. Quant à Mme l'Adjointe à l'Urbanisme, qu'elle aille promener son chien autour de la SEP et qu'elle interroge les riverains. Elle prend à son compte le discours de l'autorité environnementale qui se prononce depuis la Préfecture de Caen. Sur avis d'agents très complaisants puisque, au lieu de verbaliser une activité contrevenante, elle propose de régulariser les infractions. Si vous connaissiez la DREAL de Basse Normandie, vous verriez qu'ils sont coutumiers du fait.

Savez vous Mesdames Messieurs que cette société fut créée avec l'argent de nos impôts pour partie, fonds (FEDER, FEOGA, Fonds de revitalisation Moulinex, réserve parlementaire, fonds régionaux et départementaux) que ses actionnaires sont tous de la Famille PELLERAY qui fut le Chef de Cabinet d'Alain LAMBERT, Président d'un département qui avait la prérogative gestion des déchets. Que ce même Alain Pelleray a fait pression pour récupérer des marchés pour son entreprise, pour faciliter le site GDE de Nonant le Pin, et dernièrement fait pression pour la modification de l'accès
à la SEP et la pose de feux le tout payé par nos deniers.

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la SEP a remblayé son terrain avec des déchets interdits,

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la SEP a déposé sur le terrain d'un tiers au pont Gédoin des déchets interdits (comme une autre société de bâtiment de Sées),

-  
la SEP est en infraction de puis 10 ans au permis de construire et aux lois, et mises en demeure encadrant son activité.

Des rats, des mouches, des odeurs, de la poussière…

Vive la SEP de Pelleray !





Opposants de Notre Dame des Landes, gens de Nonant le Pin, gens impactés par les grands projets, nous aurons à souffrir des dernières dispositions de Jean-Marc Ayrault

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Notre-Dame-des-Landes dans l'impasse

Le chantier de Notre-Dame-des-Landes ressemble de plus en plus à une impasse politique pour le gouvernement. Ce qu’Arnaud Montebourg a signifié sans ambages à Jean-Marc Ayrault fin 2012, lors de la tentative de sauvetage de Florange : « Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes dont tout le monde se fout. Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes. » (Voir notre dossier complet sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.)

La commission de dialogue, nommée fin novembre par Matignon pour apaiser les tensions sur place, doit rendre son rapport la semaine prochaine. Son président Claude Chéreau déclare vendredi dans Presse Océan n’avoir « aucun doute sur la pertinence du projet » : « J’ai des doutes sur la pertinence de certains arguments. Mais je suis convaincu de la nécessité de construire un nouvel aéroport à Nantes, tout de suite ou dans cinq ans. »

Les conclusions du groupe de travail pourraient ne pas être aussi tranchantes. La rédaction en a été très délicate, enserrée dans un carcan de contraintes : être le plus factuel possible pour mettre d’accord les opposants sur les termes du débat, tout en ménageant toutes les voies de sortie de crise, à commencer par l’enlisement.

Triton crêté mâle en période de reproduction (Wikipedia)
Triton crêté mâle en période de reproduction (Wikipedia)

Car sur le terrain, le calendrier est en partie verrouillé. À ce jour, les travaux de construction n’ont pas encore débuté, contrairement à ce que prévoyait initialement AGO, la filiale de Vinci en charge du projet. Seules se sont déroulées des opérations de fouilles archéologiques, étapes obligatoires avant tout chantier de cette ampleur, sous protection des gendarmes. Elles ont cessé depuis une dizaine de jours, selon un témoin. Doit maintenant leur succéder la mise en œuvre des mesures compensatoires (déplacement d’espèces, creusement de nouvelles mares…), destinées à corriger les dommages naturels que la construction de l’aérogare va occasionner. Le problème, c’est que ces actions sont aujourd’hui illégales. La loi interdit en effet le déplacement d’espèces protégées lors de leur période de reproduction. Celle-ci démarre avec le printemps et s’écoule jusqu’à la fin juillet environ, notamment pour le triton crêté, dont la présence sur la zone d'aménagement différé (ZAD) est avérée.

La préfecture peut prendre des arrêtés d’autorisation exceptionnelle de destruction d’espèces – elle l’a d’ailleurs déjà évoqué. Elle y est ouvertement encouragée par une lettre que Matignon a envoyée le 2 avril aux préfets (à lire ci-dessous) : « Il vous est désormais demandé de veiller personnellement à ce que vos services utilisent toutes les marges de manœuvre autorisées par les textes et en délivrent une interprétation facilitatrice pour simplifier et accélérer la mise en œuvre des projets publics ou privés. » Le “choc de simplification” tombe à point nommé pour les partisans du nouvel aéroport.


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« Sème ta Zad »

Sauf qu’ils vont trouver des obstacles sur leur route. D’abord, l’Union européenne, avec la commission des pétitions du Parlement qui s’est saisie du cas de Notre-Dame-des-Landes (lire ici notre article). Elle envisage d’envoyer une délégation de députés sur place pour vérifier si le transfert de l’actuelle installation vers la zone déclarée d’utilité publique est conforme au droit européen. De son côté, la commission considère que le projet contrevient potentiellement au droit de l’environnement (notamment pour la protection des zones humides) mais aussi au droit de la concurrence. La France doit répondre aux diverses interrogations de Bruxelles d’ici la mi-avril.

Autre entrave pour les autorités locales, la mobilisation militante qui prend de la vigueur. Depuis janvier, un réseau de « naturalistes en lutte » répertorie minutieusement les espèces animales et végétales protégées et d’intérêt scientifique présentes sur la zone du futur chantier. Ils contestent les mesures de compensation proposées par Vinci : « Notre-Dame-des-Landes est un cas exemplaire : tous les autres bocages ont été détruits depuis 50 ans. Il n’existe pas d’autre zone de ce type à cette échelle. S’ils étaient endommagés, ses 2 000 hectares de zones humides ne seraient pas compensables », analyse François de Beaulieu, de l’association Bretagne vivante.

Chaque mois, ils se retrouvent pour réaliser collectivement l’inventaire de la biodiversité du lieu. Plus de deux cents personnes ont participé à la première opération, selon François de Beaulieu, pour qui « il n’y a jamais eu autant de naturalistes rassemblés en France ». Plus de 300 personnes se sont inscrites sur le site. Leur prochain rendez-vous se tient dimanche 14 avril, au lendemain d’une manifestation de « mise en culture » dont le mot d’ordre proclame : « Sème ta Zad ! ». Les participants sont invités à venir semer sur les terres du projet d’aéroport, en soutien aux paysans encore sur place.

Par ailleurs, de nouvelles occupations ont démarré. La ferme de Bellevue, occupée depuis le début de l’année par un collectif souhaitant cultiver, et sous le coup d’un arrêté d’expulsion, vient de recevoir le renfort de nouveaux activistes. De nouvelles cabanes auto-construites voient le jour, notamment sur l’emplacement du futur barreau routier. Et chaque week-end, des comités de soutien rendent visite à toute cette communauté d’opposants. Ce réseau en formation de plusieurs centaines de personnes est mobilisable en cas d’alerte.

L’option du passage en force s’annonce donc très périlleuse pour un exécutif affaibli par le scandale Cahuzac. À l’inverse, l’absence de décision prochaine – scénario aujourd’hui le plus probable – va encourager l’occupation du terrain par un nombre croissant de personnes. Une chaîne humaine est prévue le 11 mai, un rassemblement international cet été. Puis va s’ouvrir la séquence, elle aussi à risque, de la campagne municipale. Quelle qu’elle soit, la décision du gouvernement tournera à son désavantage.









 

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