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Les refus de broyage sont bien des Co-carburants

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Avec un PCI (pouvoir calorifique inférieur) de 3.000 à 4.000 Kcal (le Kcal/Kg ou kilojoule/Kg est l’énergie produite par un kilo de produit traité en condition standard - le pétrole dégage 10.000 cal/kg, les ordures ménagères 2.000), le refus de broyage s’inscrit dans la filière de valorisation énergétique des carburants de substitution. Depuis plusieurs années, les techniciens d’OREEAT le recommandent plutôt que l’enfouissement.

A quand une obligation réglementaire de valoriser ces déchets par incinération ?...Encore une fois, la nouveauté vient des « pays du nord » à la fibre environnementale affirmée.

Pourquoi GDE qui connaît ces valorisations thermiques s’entête t’il à vouloir les enfouir : la raison semble évidente, GDE collecte aussi des déchets de tous types, en s’inscrivant dans la filière traitement, il se positionne sur les marchés des Véolia, Sita, Séché, Pizzorno… La soupe est bonne…

Après avoir joué les Petit Poucet en semant des déchets non pour y retrouver leur chemin, mais à coup sûr pour augmenter leurs profits, doit-on accorder quitus du passé pour leur confier la gestion de sites confidentiels où il sera difficile de mettre son nez… aux Elus et décideurs de le dire.

 
 

A propos des dépôts de déchets dans la nature, le char de la justice se hâte lentement, faudra t’il dix fois plus de temps au Procureur de la République pour instruire le dossier, qu’il n’en a fallu à GDE pour faire ses décharges sauvages…

En attendant une certaine Michèle RIVASI, députée européenne, souhaite attaquer l'arrêté d'exploité du site GDE à Salaise-sur-Sanne... cliquez ici




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Commentaires

Combien de temps ? par geantdefer le Samedi 12/06/2010 à 14:28

Combien de temps ?

regardons le temps qu'il à fallu aux riverains des incinérateurs pour obtenir (après combien de MORTS) l'interdiction  de ce mode de production de dioxine à tout vents ? 8 ans !

regardons combien de temps il a fallu aux personnes (constats d'huissier et procedure à l'appui) qui ont constaté leur eau du robinet empoisonnée ? 12 ans !

regardons surtout quelle type de relation entretenons nous avec la machine démocratique... Regardons surout quel type de paresse, de laxisme nous étreint lorsqu'il s'agit d'intervenir là où nous le pouvons : après de nos députés !!!

Les chasseurs avec un habile travail de lobby des députés parviennent à inscrire (c'est pas vieux !) dans le loi une amende pour ceux qui voudraient les empécher de chasser ! Ca laisse rêveur n'est ce pas ?

Alors on fait quoi maintenant ?

C'est trop facile d'interpeller les industriels qui ne réagiront qu'en bout de chaine ! Alors, qui attrape Boorlo ? Qui attrape Hulot ? Qui attrape son député pour l'attacher sur une chaise dans les fumées d'un incendie comme ils laissent faire ?

Qui ira taper le scandale avec une caméra auprès d'un député en campagne ?

Qui mettra ceux en qui, avec notre bulletin de vote, nous mettons notre confiance, face à ses responsabilités ?

QUI ?


Re: Combien de temps ? par Hamel le Mercredi 30/06/2010 à 10:31

Il n'y a pas de solution idéale pour traiter nos déchets, il n'y a que de plus ou moins bonnes techniques. Par contre, il serait vain de nier que les systèmes de maîtrise des effluents des incinérateurs ont fait des progrès fantastiques depuis 10 années.
De plus, la valeur énergétique des RB (Refus de Broyage) les qualifient comme co-carburants au moment où les textes européens exigent une réduction de la fraction ultime dans le cadre des traitements des VHU (Véhicules Hors d'Usage).
Faut 'il laisser aux broyeurs et à leurs incendies à répétition (il convient de rappeler que ces équipements  sont dépourvus de système de traitement des effluents gazeux) le soin de "traiter" ces refus?...

Il est bien sûr de notre prérogative de citoyen de faire pression sur nos décideurs pour imposer nos choix et faire évoluer les réglementations, nous n'attendons rien des YAB (Yann Arthus Bertrand) ou de Nicolas Hulot pour se faire nos porte voix, trop occupés à gérer leur affaires personnelles et leur image, c'est modestement la tâche que s'est fixée OREEAT. 

D'autres que nous, lanceurs d'alertes, Associations, responsables politiques ont la même démarche, rejoignez nous au sein de collectifs; les constats c'est bien, l'action c'est mieux.

Pour le Collectif

René Hamel, rudologue



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