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Actualité du stockage des déchets dans l'Orne

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Après FEL (120.000t/an) COLONARD CORUBERT (45.000t/an) VENTES DE BOURSE (150.000 t/an), MONNAI (120.000t/an) bientôt SURDON (40.000t/an) et NONANT LE PIN (150.000t/an), soit 625.000t/an de capacité de traitement pour un volume à éliminer de 225.000t/an (déchets ménagers et déchets industriels banals).

L'exédent de l'offre est donc de 400.000t/an.

L’Orne a-t-elle vraiment vocation à devenir la poubelle de la région.

 

 

En effet, un centre de stockage de résidus de broyage d’automobiles et de déchets industriels banals de 150.000 tonnes (photo. 1) va passer en Enquête publique aux fins d’autorisation préfectorale à l’automne. Ce CSDU, projet de Guy Dauphin Environnement sera implanté au lieu dit « le Plessis » sur la commune de Nonant le pin, sur le foncier d’un ancien haras.

 Photo. 1 : Projet GDE Le Plessis

 

Les services de l’Etat instruisent ce dossier. Madame la Maire de Nonant le Pin, les adjoints et tout le conseil municipal, les élus du canton sont tous informés. Les sondages, les expertises de terrain sont achevées, le Conseil Général est au courant. Le citoyen est tenu à l’écart faute d'information, il devra se satsifaire de la lecture du dossier déposé en mairie durant l’enquête publique qui durera un mois.

 

Il est bon de rappeler que 50 haras se positionnent dans un rayon de 6 Kms autour de ce projet de site. Le Haras du Pin mondialement connu se situe à moins de10 km. Les Elus du Pays d’Argentan sous l’influent travail de la Députée Madame Bassot viennent de faire attribuer le label pôle d’excellence rurale pour la filière équine. Suivront les outils de financement destinés à valoriser cet élevage à forte valeur ajoutée qui fait la réputation de notre région. Des investissements privés conséquents dédiés au cheval et à l'hébergement de standing seraient directement affectés par ce projet.

 

Il nous semble que ce dossier sensible méritait une information en amont. Que sait-on du projet industriel, des déchets déposés, des risques pour la population, de l’incidence du trafic poids lourds, de l’impact négatif d’une telle installation sur la valeur du foncier bâti. Quels risques pour l’élevage équin, les autres pratiques agricoles ?...

L’activité touristique que génère cette activité autour du cheval n’est plus a démontrer, elle aura inévitablement à souffrir de la proximité de ce centre de traitement,de son image négative, de la noria de camions, des nuisances : poussières, fumées, odeurs, bruit, et des risques d’incendie. à fortiori en cas d’incendie, accident récurrent sur ces sites.

 

Les risques d’incendie :

 

L’actualité prouve les risques générés par de telles activités. En quinze jours, les sites du porteur du projet la Société Guy DAUPHIN Environnement ont subi des incendies à Damigny (61) et un autre beaucoup plus important à Rocquancourt (14) (photos. 2, 3 et 4).

 Ouest France Mardi 18 juillet 2006

 Photo. 2 : "17h20, un violent incendie se déclare à l'entreprise Guy Dauphin de Rocquancourt. L'épais nuage de fumée est visible à des kilomètres à la ronde." Ouest France Mardi 18 juillet 2006

Photo. 3 : "20h30, les pompiers avaient le sinistre sous contrôle." Ouest France Mardi 18 juillet 2006

Photo. 4 : "Carcasse de voitures, cartons... le feu à trouvé un terrain favorable." Ouest France Mardi 18 juillet 2006

 

 

 

 

Dimanche 23 juillet, c’est la Société SIREC d’Isigny le Buhat qui été le théatre d'un incendie dans le stockage des matériaux broyés, sous l’effet loupe de morceaux de pare brise (dixit M Pinel le PDG) (photos. 5 et 6).

Ouest France Fin juillet 2006

Photo. 5 : "Les Grands moyens ont été dépêchés sur place." Ouest France Fin juillet 2006

Photo. 6 : "Les employés de la Sirec ont, aux cotés des pompiers, lutté contre le feu qui a ravagé les différents matériaux entreposés dans leur entreprise." Ouest France Fin juillet 2006

Ce sont exactement les mêmes déchets qui seront stockés à Nonant le pin, avec en sus des Déchets Industriels Banals (qui n’ont de banals que le nom). Peut on imaginer les risques pour les personnes et les biens lorsqu’on sait que chaque incendie nécessite entre cinquante et quatre vingt pompiers, des moyens d’extinction lourds ainsi que l’intervention de la Cellule mobile d’Intervention Chimique de Caen. En effet les combinaisons chimiques issues de ces incendies sont particulièrement toxiques.

 

A quand un pôle d’excellence industrielle pour la filière traitement des déchets en tous genres dans l’Orne ?...


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